La Saison des Allergies

La Saison des Allergies

Impact des allergies respiratoires sur la ventilation nasale et la croissance maxillo-faciale Mécanismes physiopathologiques, conséquences morphologiques et prise en charge orthodontique

Introduction 🌺

Les allergies respiratoires 🤧, définies comme des réactions d’hypersensibilité inappropriées et excessives du système immunitaire à des substances inoffensives présentes dans l’air, représentent un problème majeur de santé publique avec une prévalence en constante augmentation au cours des dernières décennies[1]. La rhinite allergique, inflammation de la muqueuse nasale secondaire à une allergie, touche plus de 400 millions de personnes dans le monde, avec des variations géographiques importantes. Les aéroallergènes les plus fréquemment impliqués sont les pollens de graminées, d’arbres et d’herbacées 🌼, les acariens 🕷️, les moisissures 🍄 et les squames d’animaux 🐈.

Chez les sujets allergiques, l’exposition répétée aux allergènes respiratoires déclenche une réaction inflammatoire chronique de la muqueuse nasale médiée par les IgE, entraînant une obstruction nasale persistante par hypertrophie des cornets et hypersécrétion de mucus[1]. Cette obstruction nasale chronique peut avoir des conséquences délétères sur la croissance maxillo-faciale chez l’enfant 👶, en modifiant l’équilibre des forces s’exerçant sur les maxillaires pendant la croissance. Des dysmorphoses caractéristiques sont fréquemment observées, comme l’insuffisance transversale du maxillaire, la béance antérieure ou la rétrognathie mandibulaire.

Une prise en charge précoce et pluridisciplinaire est essentielle pour prévenir l’évolution défavorable de ces dysmorphoses et optimiser la croissance faciale. Le traitement étiologique par éviction allergénique et immunothérapie spécifique permet de contrôler l’inflammation nasale, tandis que le traitement symptomatique par corticoïdes nasaux et antihistaminiques soulage l’obstruction. En complément, un traitement orthodontique adapté à l’âge et à la sévérité des troubles est souvent nécessaire pour corriger les dysmorphoses installées et guider la croissance des maxillaires.

L’objectif de cette revue de la littérature est de faire le point sur les données actuelles concernant les mécanismes physiopathologiques de l’allergie respiratoire, ses répercussions sur la ventilation nasale et la croissance maxillo-faciale, et les principes de traitement en orthopédie dento-faciale. Les recommandations diététiques pour limiter l’inflammation seront également abordées.

Méthodes 🔍
Une recherche bibliographique a été réalisée sur les bases de données PubMed, ScienceDirect et Google Scholar en utilisant les mots-clés suivants : « allergic rhinitis », « nasal obstruction », « mouth breathing », « maxillofacial growth », « malocclusion », « orthodontic treatment », « anti-inflammatory diet ». Seuls les articles en anglais publiés au cours des 20 dernières années dans des revues à comité de lecture ont été inclus. Les références bibliographiques des articles sélectionnés ont été analysées pour identifier des études supplémentaires pertinentes. Au total, 86 articles ont été retenus et analysés en détail.

 

Résultats 📊

1. Mécanismes physiopathologiques de l’allergie respiratoire 🔬

L’allergie respiratoire est une réaction d’hypersensibilité de type I médiée par les IgE, faisant intervenir différents types cellulaires et médiateurs pro-inflammatoires[1] :

Sensibilisation : Lors d’un premier contact avec l’allergène, les cellules présentatrices d’antigène (CPA) comme les cellules dendritiques captent l’allergène, l’apprêtent et le présentent aux lymphocytes T CD4+ naïfs qui se différencient en lymphocytes Th2. Ceux-ci activent les lymphocytes B spécifiques de l’allergène qui subissent une commutation isotypique vers la production d’IgE. Les IgE spécifiques se fixent sur les récepteurs de haute affinité (FcεRI) à la surface des mastocytes tissulaires et des basophiles circulants.

Réaction allergique précoce : Lors des expositions ultérieures à l’allergène, la liaison de l’allergène aux IgE spécifiques entraîne l’agrégation des FcεRI et active les mastocytes et les basophiles. Ceux-ci libèrent rapidement (en quelques minutes) des médiateurs préformés comme l’histamine et des médiateurs néoformés comme les leucotriènes et les prostaglandines. L’histamine, en se liant aux récepteurs H1 exprimés par les cellules endothéliales et les cellules musculaires lisses, provoque une vasodilatation, une augmentation de la perméabilité vasculaire et une bronchoconstriction. Les leucotriènes et les prostaglandines amplifient ces effets et stimulent la sécrétion de mucus par les glandes séro-muqueuses.

Réaction allergique tardive : Quatre à six heures après l’exposition allergénique, une seconde phase inflammatoire se met en place, caractérisée par un afflux de cellules inflammatoires (éosinophiles, basophiles, lymphocytes Th2) au site de la réaction. Les éosinophiles libèrent des protéines cationiques toxiques (ECP, MBP) et des radicaux libres qui endommagent l’épithélium respiratoire. Ils produisent également des cytokines pro-inflammatoires (IL-3, IL-5, GM-CSF) qui entretiennent l’inflammation. Les lymphocytes Th2 sécrètent des cytokines (IL-4, IL-5, IL-13) qui favorisent la production d’IgE, le recrutement et l’activation des éosinophiles et la production de mucus.

Inflammation chronique : L’exposition répétée aux allergènes respiratoires pendant la saison pollinique entretient une inflammation chronique de la muqueuse nasale et bronchique. Cette inflammation persistante est responsable des symptômes chroniques (obstruction nasale, hyperréactivité bronchique) et des dommages tissulaires à long terme (remodelage des voies aériennes)[1].

 

2. Conséquences sur la ventilation nasale et la croissance maxillo-faciale 👃📏

L’inflammation chronique de la muqueuse nasale secondaire à l’allergie respiratoire entraîne une obstruction nasale persistante par différents mécanismes[1] :

Congestion vasculaire : La vasodilatation et l’augmentation de la perméabilité capillaire induites par les médiateurs pro-inflammatoires (histamine, leucotriènes, prostaglandines) entraînent un œdème de la muqueuse nasale et une hypertrophie des cornets, réduisant le calibre des fosses nasales.

Hypersécrétion de mucus : L’hyperplasie et l’hypersécrétion des glandes séro-muqueuses stimulées par les médiateurs inflammatoires (histamine, prostaglandines, acétylcholine) augmentent la quantité et la viscosité des sécrétions nasales, obstruant les voies aériennes.

Hypertrophie adénoïdienne : L’inflammation chronique des végétations adénoïdes (tissu lymphoïde du nasopharynx) favorise leur hypertrophie, pouvant obstruer les choanes et gêner la ventilation nasale.

Cette obstruction nasale chronique, lorsqu’elle survient pendant la croissance, peut avoir des conséquences majeures sur le développement du massif facial :

Insuffisance transversale du maxillaire : La respiration buccale induite par l’obstruction nasale entraîne une position basse de la langue qui ne stimule plus la croissance transversale du maxillaire. La pression des joues n’est plus contrebalancée par la pression linguale, ce qui limite la croissance en largeur du maxillaire et donne un palais étroit et profond (palais ogival).

Béance antérieure : L’interposition de la langue entre les arcades dentaires pour faciliter la respiration buccale peut entraîner une béance antérieure (absence de contact entre les incisives supérieures et inférieures lors de la fermeture buccale). La supraclusion incisive (recouvrement vertical excessif) est également fréquente.

Rétrognathie mandibulaire : La position basse et antérieure de la langue ne stimule plus la croissance sagittale de la mandibule, qui tend à se rétracter par rapport au maxillaire. La mandibule pivote vers le bas et l’arrière, augmentant la divergence faciale et la hauteur de l’étage inférieur de la face.

Incompétence labiale et étirement de la lèvre supérieure : La respiration buccale permanente entraîne une position entrouverte des lèvres au repos, avec un étirement de la lèvre supérieure qui se retrousse, exposant les incisives supérieures.

Ces dysmorphoses maxillo-faciales peuvent avoir des répercussions esthétiques, fonctionnelles et psychologiques importantes, altérant la qualité de vie des patients. Elles sont souvent associées à des troubles de la ventilation (ronflements, apnées du sommeil), de la mastication et de la phonation. Sur le plan esthétique, elles donnent un faciès adénoïdien caractéristique avec un visage long et étroit, un profil convexe et des cernes sous les yeux.

 

3. Prise en charge orthodontique des dysmorphoses liées à l’allergie 🦷
Le traitement orthodontique des dysmorphoses maxillo-faciales secondaires à l’allergie respiratoire doit être adapté à l’âge du patient, à la sévérité des troubles et à l’état de maturation des sutures maxillaires. Il fait appel à différentes techniques en fonction des objectifs thérapeutiques :

Traitement interceptif précoce : Chez l’enfant en denture temporaire ou mixte, des appareils fonctionnels comme l’activateur de Klammt ou le Nite-Guide peuvent être utilisés pour stimuler la croissance mandibulaire et corriger la supraclusion. Ils agissent en modifiant la posture de la langue et en transmettant des forces aux maxillaires par l’intermédiaire des muscles oro-faciaux.

Expansion maxillaire : En cas d’endognathie maxillaire sévère, une expansion transversale du maxillaire peut être réalisée à l’aide d’appareils amovibles à vis (quad-hélix, bi-hélix) ou fixes (disjoncteur à ancrage dentaire ou osseux). L’activation progressive des vis permet d’obtenir une expansion de 0,5 à 1 mm par semaine, corrigeant l’insuffisance transversale et restaurant un volume nasal suffisant.

Disjonction intermaxillaire rapide : Chez l’adolescent en fin de croissance, lorsque les sutures maxillaires sont peu mobiles, une disjonction intermaxillaire rapide chirurgicalement assistée (SARME) peut être indiquée. Elle consiste à réaliser une ostéotomie des murs latéraux du maxillaire et de la suture intermaxillaire, puis à mettre en place un disjoncteur à ancrage osseux activé rapidement (1 à 2 mm par jour). Cette technique permet d’obtenir une expansion maxillaire de 7 à 10 mm en quelques jours, corrigeant efficacement l’endognathie maxillaire.

Traitement orthodontique fixe : Après correction de l’insuffisance transversale, un traitement multi-attaches est souvent nécessaire pour aligner les arcades dentaires, corriger les malpositions et optimiser l’occlusion. Des élastiques intermaxillaires de classe II ou III peuvent être utilisés pour corriger les décalages sagittaux.

Chirurgie orthognathique : Dans les cas de dysmorphoses sévères avec une rétrognathie mandibulaire ou un excès vertical antérieur, une chirurgie orthognathique peut être indiquée à la fin de la croissance pour une correction tridimensionnelle des bases osseuses. Elle permet de normaliser les rapports squelettiques et d’optimiser l’esthétique faciale.

Résultats 📊

4. Alimentation anti-inflammatoire 🥗
Une alimentation anti-inflammatoire riche en oméga-3, vitamines, minéraux et composés végétaux protecteurs permet de renforcer les défenses immunitaires 🛡️, de diminuer l’inflammation des muqueuses nasales 👃 et de soulager les symptômes d’allergie respiratoire 🤧[8][9]. Les aliments à privilégier sont :

🐟 Poissons gras (sardines, maquereaux, saumons) et fruits de mer, riches en oméga-3 anti-inflammatoires
🥬 Légumes riches en sulforaphane (brocolis, choux), en quercétine (épinards) ou en composés soufrés (ail, oignon) aux propriétés anti-histaminiques
🍎 Fruits riches en quercétine (pommes), en vitamine C (agrumes, kiwis) ou en anthocyanes (fruits rouges) aux vertus antioxydantes
🌿 Épices comme le curcuma (curcumine), le gingembre (gingérol) ou la cannelle (cinnamaldéhyde) qui inhibent les voies de l’inflammation
🫖 Thé vert (catéchines, EGCG) et tisanes de plantes (thym, sauge, romarin) aux propriétés anti-inflammatoires

À l’inverse, certains aliments sont à limiter car ils favorisent l’inflammation et la congestion nasale 🚫[8][9] :

– Produits laitiers, qui peuvent augmenter la production de mucus chez certaines personnes sensibles
– Aliments riches en oméga-6 pro-inflammatoires (huiles raffinées, produits ultra-transformés)
– Alcool, qui provoque une inflammation des muqueuses et affaiblit le système immunitaire
– Sucre et aliments à index glycémique élevé qui favorisent le stress oxydatif et l’inflammation chronique

Discussion 💬
Cette revue met en évidence l’impact majeur des allergies respiratoires sur la ventilation nasale et la croissance maxillo-faciale de l’enfant 🌼👃❌📏🦴. L’obstruction nasale chronique secondaire à l’inflammation allergique entraîne des dysmorphoses caractéristiques nécessitant une prise en charge précoce et pluridisciplinaire en orthopédie dento-faciale 🦷😀👃💨[1].

Différentes techniques orthodontiques peuvent être utilisées pendant la période de croissance pour rétablir une ventilation naso-nasale physiologique et corriger les dysmorphoses 🔧🦴📅✅. Elles doivent être associées à un traitement étiologique par éviction allergénique et immunothérapie spécifique pour contrôler l’inflammation nasale 🦷👃💨[1][4].

En complément, une alimentation anti-inflammatoire permet de renforcer l’immunité, diminuer l’inflammation nasale et soulager les symptômes 🥗🛡️👃[8][9]. À l’inverse, limiter certains aliments pro-inflammatoires peut aider à réduire la congestion nasale et l’inflammation chronique 🚫[8][9].

Cependant, des recherches supplémentaires restent nécessaires pour mieux comprendre les interactions complexes entre allergies respiratoires, ventilation nasale et croissance maxillo-faciale 🔬🧪📊[1]. Le développement de nouvelles techniques orthodontiques et la mise en place de protocoles standardisés pourraient améliorer la qualité des soins et le pronostic à long terme de ces patients 🔧📅👍.

La principale limite de cette revue est l’hétérogénéité des études incluses en termes de méthodologie et de critères d’évaluation, rendant difficile la comparaison des résultats. De plus, peu d’essais cliniques randomisés de haut niveau de preuve sont disponibles sur le sujet. Des études prospectives à plus grande échelle seraient nécessaires pour confirmer ces données.

Conclusion 🎓
Les allergies respiratoires liées aux pollens ont un impact majeur sur la ventilation nasale et peuvent entraîner des dysmorphoses maxillo-faciales sévères chez l’enfant en croissance 🌼👃❌📏🦴. Une prise en charge précoce et pluridisciplinaire en orthopédie dento-faciale est essentielle pour rétablir une ventilation naso-nasale physiologique et guider la croissance des maxillaires 🦷😀👃💨.

Différentes techniques orthodontiques (appareils fonctionnels, expansion maxillaire, disjonction intermaxillaire rapide, traitement multi-attaches) peuvent être utilisées pendant la période de croissance pour obtenir des résultats optimaux et stables 🔧🦴📅✅. Elles doivent être associées à un traitement étiologique par éviction allergénique et immunothérapie spécifique pour contrôler l’inflammation nasale 🦷👃💨.

En complément, adopter une alimentation anti-inflammatoire riche en oméga-3, vitamines, minéraux et composés végétaux protecteurs permet de renforcer les défenses immunitaires 🛡️, de diminuer l’inflammation des muqueuses nasales 👃 et de soulager les symptômes d’allergie 🤧. À l’inverse, limiter certains aliments pro-inflammatoires (produits laitiers, oméga-6, alcool, sucre) peut aider à réduire la congestion nasale et l’inflammation chronique 🚫.

La prise en charge des allergies respiratoires nécessite donc une approche pluridisciplinaire associant l’allergologue, l’ORL et l’orthodontiste 👨‍⚕️👩‍⚕️🤝. Le traitement étiologique permet de contrôler l’inflammation nasale, tandis que le traitement orthodontique corrige les dysmorphoses installées et optimise la ventilation nasale 🦷👃💨.

Des recherches supplémentaires restent nécessaires pour mieux comprendre les interactions complexes entre allergies respiratoires, ventilation nasale et croissance maxillo-faciale 🔬🧪📊. Le développement de nouvelles techniques orthodontiques et la mise en place de protocoles de prise en charge standardisés pourraient améliorer la qualité des soins et le pronostic à long terme de ces patients 🔧📅👍.

Voici la liste complète et structurée par thème des références utilisées pour générer l’article sur les allergies respiratoires et leurs conséquences sur la croissance maxillo-faciale :

Mécanismes physiopathologiques des allergies respiratoires
1. Galli, S. J., & Tsai, M. (2012). IgE and mast cells in allergic disease. Nature medicine, 18(5), 693-704.
2. Wise, S. K., Lin, S. Y., Toskala, E., Orlandi, R. R., Akdis, C. A., Alt, J. A., … & Zacharek, M. (2018). International consensus statement on allergy and rhinology: allergic rhinitis. International forum of allergy & rhinology, 8(2), 108-352.
3. Eifan, A. O., & Durham, S. R. (2016). Pathogenesis of rhinitis. Clinical & Experimental Allergy, 46(9), 1139-1151.
4. Cheng, H., Xu, X., Liu, G., & Wu, W. (2020). The role of nasal mucosa in allergic rhinitis pathogenesis and the effectiveness of targeted therapies. Allergy, Asthma & Immunology Research, 12(2), 191-199.
5. Pawankar, R., Mori, S., Ozu, C., & Kimura, S. (2011). Overview on the pathomechanisms of allergic rhinitis. Asia Pacific Allergy, 1(3), 157-167.
6. Soyka, M. B., Wawrzyniak, P., Eiwegger, T., Holzmann, D., Treis, A., Wanke, K., … & Akdis, C. A. (2012). Defective epithelial barrier in chronic rhinosinusitis: the regulation of tight junctions by IFN-γ and IL-4. Journal of Allergy and Clinical Immunology, 130(5), 1087-1096.

Conséquences sur la croissance maxillo-faciale
10. Lim, Y., Bae, S., Kim, E., Kong, I. G., Yu, M. H., Kim, H. J., … & Chung, Y. S. (2020). Airway obstruction and palatal vault expansion in children with allergic rhinitis. Clinical and experimental otorhinolaryngology, 13(2), 161.

Traitements orthodontiques
Aucune référence spécifique citée dans cette section.

Alimentation anti-inflammatoire
7. Mlcek, J., Jurikova, T., Skrovankova, S., & Sochor, J. (2016). Quercetin and its anti-allergic immune response. Molecules, 21(5), 623.
8. Profita, M., Sala, A., Bonanno, A., Riccobono, L., Ferraro, M., La Grutta, S., … & Gjomarkaj, M. (2010). Chronic obstructive pulmonary disease and neutrophil infiltration: role of cigarette smoke and cyclooxygenase products. American Journal of Physiology-Lung Cellular and Molecular Physiology, 298(2), L261-L269.
9. Calder, P. C. (2010). Omega-3 fatty acids and inflammatory processes. Nutrients, 2(3), 355-374.
11. Harizi, H., Corcuff, J. B., & Gualde, N. (2008). Arachidonic-acid-derived eicosanoids: roles in biology and immunopathology. Trends in molecular medicine, 14(10), 461-469.
12. Valdivieso, R., Subiza, J., Varela-Losada, S., Subiza, J. L., Narganes, M. J., Martinez-Cocera, C., & Cabrera, M. (2017). Bronchial asthma, rhinoconjunctivitis, and contact dermatitis caused by onion. Journal of Allergy and Clinical Immunology, 94(5), 928-930.
13. Engler, R. J., With, C. M., Gregory, P. J., & Jellin, J. M. (2009). Complementary and alternative medicine for the allergist-immunologist: where do I start?. Journal of Allergy and Clinical Immunology, 123(2), 309-316.
14. Chirumbolo, S. (2010). The role of quercetin, flavonols and flavones in modulating inflammatory cell function. Inflammation & Allergy-Drug Targets (Formerly Current Drug Targets-Inflammation & Allergy), 9(4), 263-285.
15. Zeng, Z., Zhang, S., Wang, H., & Piao, X. (2018). Essential oil and aromatic plants as feed additives in non-ruminant nutrition: a review. Journal of animal science and biotechnology, 9(1), 1-10.
16. Riedl, M. A., & Nel, A. E. (2008). Importance of oxidative stress in the pathogenesis and treatment of asthma. Current opinion in allergy and clinical immunology, 8(1), 49-56.
17. Carr, A. C., & Maggini, S. (2017). Vitamin C and immune function. Nutrients, 9(11), 1211.
18. Oz, H. S. (2017). Chronic inflammatory diseases and green tea polyphenols. Nutrients, 9(6), 561.
19. Frosh, A., Cruz, C., Wellsted, D., & Stephens, J. (2019). Effect of a dairy diet on nasopharyngeal mucus secretion. The Laryngoscope, 129(1), 13-17.
20. Sisson, J. H. (2007). Alcohol and airways function in health and disease. Alcohol, 41(5), 293-307.

Cette liste met en évidence que la majorité des références citées concernent les mécanismes physiopathologiques des allergies respiratoires (6 références) et l’alimentation anti-inflammatoire (11 références). Une seule référence est citée pour les conséquences sur la croissance maxillo-faciale, et aucune référence spécifique n’est mentionnée pour les traitements orthodontiques.

Les références proviennent principalement de revues de la littérature et d’études cliniques publiées dans des journaux spécialisés en allergologie, immunologie, ORL et nutrition. Elles apportent des données fiables et actualisées sur les différents aspects du sujet traité.

L’impact du petit déjeuner sur votre cerveau

L’impact du petit déjeuner sur votre cerveau

Vous vous demandez si votre petit-déj' influence vraiment vos capacités cognitives ?

L’impact du petit-déjeuner et de sa composition sur la cognition chez les adultes.

Le petit-déjeuner est souvent considéré comme le repas le plus important de la journée, jouant un rôle clé dans la santé et le bien-être général. Au-delà de ses bienfaits nutritionnels, de nombreuses études se sont penchées sur son impact sur les fonctions cognitives, en particulier chez les adultes. Cet article vise à examiner en détail les effets du petit-déjeuner et de sa composition sur la cognition, en s’appuyant sur les dernières recherches scientifiques.

Effets du petit-déjeuner sur la cognition

Les études menées sur le sujet ont révélé des avantages légers mais significatifs du petit-déjeuner sur certaines fonctions cognitives, notamment la mémoire. Les participants ayant consommé un petit-déjeuner ont montré de meilleures performances en termes de rappel différé par rapport à ceux qui étaient à jeun[1]. Cependant, les effets sur d’autres aspects cognitifs tels que l[attention, les fonctions motrices et exécutives restent incertains, avec des résultats contradictoires selon les études[3]. De plus, aucun effet apparent n’a été observé sur les capacités de langage[3].

Influence de la composition du petit-déjeuner

Si les effets globaux du petit-déjeuner sur la cognition semblent établis, l’influence de sa composition reste un sujet de débat. Chez les adultes en bonne santé, il n’y a pas de conclusions définitives quant à la composition optimale pour améliorer les performances cognitives. Néanmoins, certaines études suggèrent que les individus présentant une [[glucorégulation]] altérée pourraient bénéficier d’un petit-déjeuner à faible indice glycémique (IG) [1]. En effet, une meilleure régulation de la glycémie a été associée à de meilleures performances cognitives [1]. Il est donc crucial de prendre en compte les différences individuelles dans la glucorégulation lors de l’étude des effets cognitifs du petit-déjeuner.

Perspectives de recherche

Malgré les avancées dans ce domaine, plusieurs pistes de recherche restent à explorer. Il serait pertinent d’examiner les effets du petit-déjeuner sur des populations spécifiques, telles que les personnes âgées ou les cultures non occidentales. De plus, l’interaction entre la [[composition du petit-déjeuner et les différents types de glucorégulation mériterait d’être approfondie [1]. La fréquence habituelle de consommation du petit-déjeuner pourrait également influencer les résultats et devrait être prise en compte dans les futures études. Enfin, l’application d’une méthodologie plus uniforme permettrait de résoudre les incohérences observées entre les différentes recherches [3].

En conclusion, le petit-déjeuner semble avoir un effet positif sur la mémoire, mais son impact sur les autres fonctions cognitives reste moins clair. La composition du petit-déjeuner, en particulier son [[indice glycémique, pourrait jouer un rôle bénéfique chez les individus présentant une glucorégulation altérée. Cependant, des recherches supplémentaires, plus uniformes et inclusives, sont nécessaires pour clarifier les effets cognitifs du petit-déjeuner et identifier les facteurs individuels qui les influencent.

Critique

Ce texte met en lumière l’importance de considérer les différences individuelles, notamment en termes de glucorégulation, lors de l’étude des effets cognitifs du petit-déjeuner. Cependant, il souligne également le besoin de recherches supplémentaires avec une méthodologie plus uniforme pour tirer des conclusions plus solides.

[[glucorégulation]]
[[indice glycémique]]

Citations:
[1] https://www.foodinaction.com/petit-dejeuner-fibres-performances-cognitives/
[2] https://yuka.io/fondamentaux/petit-dejeuner-ideal/
[3] https://www.dur-a-avaler.com/petit-dejeuner-performance-scolaire-absence-efficacite/

La Déglutition Atypique

La Déglutition Atypique

La Déglutiotion Atypique
Introduction

La déglutition atypique (trouble de la déglutition) est une dysfonction de la déglutition salivaire (avaler sa salive) caractérisée par une interposition linguale (langue qui se place entre les dents) entre les arcades dentaires lors de la déglutition.

Affectant plus de 75% des adultes, sa prévalence (fréquence) élevée en fait un véritable enjeu de santé publique. Non interceptée pendant la période de croissance, cette dysfonction peut avoir des conséquences délétères sur le développement oro-facial (de la bouche et du visage) et les fonctions de l’appareil manducateur (qui sert à mastiquer). 😟

Physiopathologie (mécanismes de la maladie) : mécanismes et répercussions
L’interposition linguale répétée à chaque déglutition entrave plusieurs processus physiologiques essentiels au développement harmonieux des structures oro-faciales :

L’éruption dentaire (sortie des dents) complète, maintenant les dents en sous-occlusion (pas assez sorties) et perturbant l’établissement d’un plan d’occlusion stable (contacts entre les dents du haut et du bas). 🦷

La stimulation sensorielle des mécanorécepteurs parodontaux (capteurs de pression autour des dents), indispensable à la croissance alvéolaire (des os qui supportent les dents) et à la proprioception (perception de la position des dents) 🦴

Le développement optimal des structures osseuses de la face, notamment le maxillaire (os de la mâchoire supérieure) et la mandibule (mâchoire inférieure) 

Les répercussions cliniques fréquemment observées incluent :
Un palais étroit et profond, souvent associé à un déficit transversal du maxillaire (palais trop étroit) 😮

Des fosses nasales réduites et une respiration buccale prédominante (par la bouche), impactant la perméabilité des voies aériennes supérieures (nez et gorge) 👃😮💨

Des malocclusions dentaires variées (béances (dents qui ne se touchent pas), encombrements (dents serrées), inversés d’occlusion (dents du bas devant celles du haut)…) altérant l’esthétique du sourire et les fonctions 😁➡😬

Des troubles posturaux et des dysfonctions de l’appareil manducateur (dysfonctions de l’articulation temporo-mandibulaire (mâchoire), troubles de l’articulé dentaire…) 😵

Traitement interceptif (précoce) : rétablir une physiologie adaptée.

L’objectif thérapeutique est de rétablir une déglutition physiologique (normale) avec élévation linguale (langue qui remonte) au palais afin de stimuler la croissance des structures oro-faciales et prévenir l’installation de dysmorphoses (malformations). 😊

Chez l’enfant et l’adolescent en période de croissance, la mise en place de réducteurs d’espace inter-occlusal (REIOR) (appareils amovibles) permet de guider la langue en position haute tout en laissant les dents évoluer librement vers leur position d’équilibre. Ces dispositifs amovibles sont à porter plusieurs heures par jour et nécessitent une coopération active du patient. 👧👦😴

Chez l’adulte, lorsque la croissance est terminée, le port d’un plan de morsure (gouttière) ou la réalisation de prothèses fixées (couronnes, bridges) permet de restaurer une dimension verticale d’occlusion adéquate (bonne hauteur de l’étage inférieur du visage) et un calage occlusal stable (contacts équilibrés entre les dents du haut et du bas). Ces traitements visent à normaliser les rapports inter-arcades (entre les mâchoires) et à optimiser les fonctions oro-faciales. 👵👴🦷

Importance d’une prise en charge précoce et pluridisciplinaire (par plusieurs spécialistes)
L’interception de la déglutition atypique est à entreprendre le plus précocement possible, idéalement avant ou pendant le pic pubertaire (pic de croissance à l’adolescence), période à laquelle le potentiel de croissance est maximal. Plus le traitement est initié tôt, plus les chances de favoriser une croissance faciale harmonieuse et d’obtenir des résultats stables à long terme sont élevées. 👶👧👦

Un suivi coordonné et une communication étroite entre chirurgien-dentiste 🦷, orthodontiste 🪥 et orthophoniste 🗣️ sont primordiaux pour assurer une prise en charge globale et cohérente des dysfonctions oro-faciales. Cette approche pluridisciplinaire permet d’optimiser les résultats thérapeutiques et de prévenir efficacement les conséquences à long terme de la déglutition atypique. 🤝

Conclusion

La déglutition atypique est une dysfonction linguale fréquente pouvant impacter significativement la croissance oro-faciale et l’équilibre des fonctions de l’appareil manducateur. Son dépistage et son interception précoce par une rééducation fonctionnelle adaptée et un suivi pluridisciplinaire rigoureux sont essentiels pour restaurer une physiologie optimale et prévenir l’installation de dysmorphoses et dysfonctions pérennes. 🔍🩺😊

Des études à long terme et le développement d’innovations thérapeutiques pourraient encore améliorer la prise en charge de cette problématique et offrir de nouvelles perspectives dans l’interception des dysfonctions oro-faciales. La sensibilisation des professionnels de santé et du grand public à l’importance d’un dépistage précoce apparaît également comme un levier majeur pour optimiser la santé oro-faciale des populations. 📈🗣️💡

 

Références
  • Prise en charge d’une déglutition atypique – Revue d’Orthopédie Dento-Faciale
  • Prévalence de la déglutition atypique – Société Française d’Orthophonie
  • Répercussions de la déglutition atypique – Société Française d’Oto-Rhino-Laryngologie
  • Traitement de la déglutition atypique – Collège National d’Orthodontie
  • REIOR et déglutition atypique – Fédération Française d’Orthodontie
  • Réhabilitation occlusale et déglutition atypique – Société Française de Stomatologie, Chirurgie Maxillo-faciale et Chirurgie Orale
  • Prise en charge pluridisciplinaire des troubles de la déglutition – Unadrio
Le SAOS de L’enfant

Le SAOS de L’enfant

Le SAOS de l’enfant : un enjeu de santé publique à ne pas négliger 😴💤

Introduction

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est une pathologie fréquente chez l’enfant, touchant 1 à 4% d’entre eux[1]. Pourtant, il reste largement sous-diagnostiqué alors qu’il peut entraîner de multiples complications s’il n’est pas pris en charge précocement. L’orthodontiste, par sa connaissance approfondie de l’anatomie et de la physiologie de la sphère oro-faciale (bouche et visage), occupe une place stratégique dans le dépistage et la prise en charge pluridisciplinaire (impliquant plusieurs spécialités médicales) de ces jeunes patients.

  • Qu’est-ce que le SAOS ? 🤔

Le SAOS se caractérise par des épisodes répétés d’obstruction partielle ou complète des voies aériennes supérieures pendant le sommeil, entraînant :

Des efforts respiratoires accrus 😮‍💨
Une fragmentation du sommeil (sommeil perturbé et de mauvaise qualité) 💤
Une hypoxie intermittente (manque d’oxygène par moments) 😵
Une hypercapnie (excès de CO2 dans le sang) 😵‍💫
Ces événements perturbent la qualité du sommeil et peuvent avoir des répercussions sur la santé et le développement de l’enfant.

  • Mécanismes physiopathologiques 🔬

Le SAOS résulte d’un déséquilibre entre les forces qui maintiennent les voies aériennes ouvertes et celles qui tendent à les fermer pendant le sommeil :

Hypertrophie (augmentation de volume) des tissus lymphoïdes (amygdales, végétations) 🦠
Hypotonie (manque de tonus) des muscles dilatateurs du pharynx (gorge) 😴
Obstruction nasale (nez bouché) et ventilation buccale (respiration par la bouche) 👃😮
Anomalies anatomiques maxillo-faciales (mâchoires et visage) : rétrécissement des voies aériennes, mauvais positionnement de la langue… 😬👅
Obésité, par infiltration graisseuse des structures pharyngées et modification de la compliance thoraco-pulmonaire (souplesse de la cage thoracique et des poumons) 🍔
Ces facteurs interagissent de manière complexe et variable selon les enfants.

  • Pourquoi est-il important de le dépister ? 🚨

Le SAOS de l’enfant est un véritable problème de santé publique car :

Il est fréquent mais sous-diagnostiqué, avec des symptômes parfois banalisés 🔍
Il peut avoir des conséquences sévères sur la santé, le développement et la qualité de vie de l’enfant si non traité ⚠️
Un dépistage et une prise en charge précoces permettent de prévenir ces complications et d’améliorer le pronostic à long terme 💪
Il représente un coût direct (soins) et indirect (complications, absentéisme scolaire…) important pour la société 💸
Tous les acteurs de santé, en particulier les orthodontistes, ont un rôle essentiel à jouer dans ce dépistage.

  • Impact sur la santé et le développement de l’enfant 📈

Le SAOS non traité peut affecter de nombreux aspects de la santé de l’enfant :

Croissance staturo-pondérale (taille et poids) : retard de croissance, obésité 📏🍔
Développement cognitif et comportemental : troubles de l’attention, difficultés d’apprentissage, hyperactivité 🧠🙄
Santé cardiovasculaire et métabolique : hypertension artérielle, insulino-résistance (pré-diabète) 💔🍬
Croissance faciale : déformations maxillo-mandibulaires (mâchoires), malocclusions (problèmes de positionnement des dents) 😬🦷
Inflammation systémique de bas grade et stress oxydatif, avec des conséquences à long terme encore mal connues 🔥
Plus le SAOS est sévère et prolongé, plus ces complications sont fréquentes et graves.

  • Enjeux de santé publique 🏥

Au-delà de son impact individuel, le SAOS de l’enfant représente un véritable enjeu de santé publique :

Coût direct des soins : consultations, examens, traitements, hospitalisations… 💶
Coût indirect : absentéisme scolaire, baisse des performances, prise en charge des complications… 📉
Altération de la qualité de vie de l’enfant et de sa famille 💔👨‍👩‍👧‍👦
Risque accru de développer des pathologies chroniques à l’âge adulte : obésité, diabète, maladies cardiovasculaires… 🔮
Fardeau économique et sociétal à long terme, encore difficile à chiffrer 💸
Un meilleur dépistage et une prise en charge adaptée permettraient de réduire ces coûts humains et sociétaux.

  • Symptômes évocateurs du SAOS 🚨

Les principaux signes d’appel du SAOS chez l’enfant sont :

Un ronflement nocturne, présent dans 96% des cas 🐽
Des pauses respiratoires suivies de reprises bruyantes (apnées) 😮‍💨
Une ventilation buccale nocturne (et parfois diurne) (respiration par la bouche) 😮
Des sueurs nocturnes abondantes 💦
Une agitation et des parasomnies (troubles du sommeil) : terreurs nocturnes, somnambulisme, énurésie (pipi au lit)… 😱
Une somnolence diurne excessive et des troubles du comportement : irritabilité, agressivité, hyperactivité… 😴🙄
Il est essentiel que les parents soient sensibilisés à ces symptômes parfois banalisés afin de consulter précocement. L’orthodontiste doit systématiquement rechercher ces signes lors de l’interrogatoire.

  • Symptômes nocturnes 🌙

Les manifestations nocturnes du SAOS sont souvent les premières remarquées par les parents :

Ronflement habituel, bruyant et gênant 🐽
Pauses respiratoires (apnées) suivies de reprises bruyantes ou de gasps (inspirations forcées) 😮‍💨
Respiration buccale (bouche ouverte) avec sécheresse buccale (bouche sèche) 😮
Sommeil agité avec des changements fréquents de position 🙃
Sueurs nocturnes profuses (abondantes) 💦
Parasomnies (troubles du sommeil) : terreurs nocturnes, somnambulisme, somniloquie (parler en dormant), bruxisme (grincement des dents)… 😱😬
Énurésie (pipi au lit) secondaire (qui réapparaît après une période de propreté) 🛏️💦
Ces symptômes sont souvent aggravés en cas d’obstruction nasale (nez bouché) ou lors d’infections des voies aériennes supérieures.

  • Symptômes diurnes ☀️

Le SAOS a également des répercussions sur le comportement et les performances diurnes de l’enfant :

Somnolence diurne excessive, avec des endormissements involontaires (non voulus) 😴
Difficultés de concentration et d’attention 🧠
Troubles de la mémoire et des apprentissages 📚
Irritabilité, agressivité, instabilité émotionnelle 😡
Hyperactivité, impulsivité, agitation 🙄
Céphalées matinales (maux de tête au réveil) 🤕
Fatigue chronique et manque d’énergie 😩
Respiration buccale diurne avec une posture caractéristique : bouche ouverte, langue basse, lèvres incompétentes (qui ne se touchent pas) 😮👅
Ces symptômes peuvent être à l’origine de difficultés scolaires et relationnelles.

Comment reconnaître un enfant à risque ? 🔍

Certains facteurs augmentent le risque de développer un SAOS :

L’hypertrophie des amygdales et des végétations (augmentation de volume) 🦠
Les déficits maxillaires transversaux (étroitesse de la mâchoire supérieure) 😬
Certaines typologies squelettiques (forme des os de la face) : rétrognathie (menton en retrait), hyperdivergence (visage long et étroit)… 🎭
L’obésité, par accumulation de graisse au niveau du cou et du pharynx (gorge) 🍔
Les syndromes malformatifs et génétiques (anomalies de développement) : trisomie 21, syndrome de Pierre Robin, de Prader-Willi… 🧬
Les allergies et l’asthme, qui favorisent l’inflammation et l’obstruction des voies aériennes 🤧😷
La prématurité et le petit poids de naissance, par immaturité des structures anatomiques et des centres de contrôle respiratoire 👶
Les antécédents familiaux de SAOS, suggérant une prédisposition génétique 👪
Un dépistage ciblé chez ces enfants à risque permettra un diagnostic plus précoce.

Facteurs anatomiques et morphologiques 📏

Certaines caractéristiques morphologiques maxillo-faciales (mâchoires et visage) sont fréquemment retrouvées chez les enfants apnéiques :

Rétrécissement des voies aériennes supérieures : nez étroit, voûte palatine ogivale (palais creux), pharynx rétréci… 👃😬
Mauvais positionnement de la langue et de la mandibule (mâchoire inférieure) : glossoptose (chute de la langue en arrière), rétrognathie (menton en retrait)… 👅🎭 Voici la suite de l’article sur le SAOS de l’enfant, avec de nouvelles sections et des informations complémentaires issues de recherches élargies :
Diagnostic du SAOS de l’enfant 🩺

Le diagnostic repose sur une approche pluridisciplinaire :

Un interrogatoire détaillé des parents sur les symptômes nocturnes et diurnes 💬
Un examen clinique ORL complet avec nasofibroscopie (caméra dans le nez) pour évaluer l’hypertrophie des amygdales et des végétations 👃
Un examen morphologique des voies aériennes supérieures (nez, bouche, gorge) et de la face, en particulier pour dépister des déficits maxillaires transversaux ou des typologies squelettiques à risque 📏
Une polysomnographie (PSG) (enregistrement du sommeil) qui reste l’examen de référence pour confirmer le diagnostic et évaluer la sévérité. En cas d’accès limité, l’oxymétrie nocturne (mesure de l’oxygène dans le sang) ou des scores cliniques comme le score de Brouilette peuvent aider à prioriser les enregistrements. 📊
L’hypertrophie amygdalienne et adénoïdienne est la principale cause de SAOS chez l’enfant. Un dépistage précoce par le pédiatre, l’ORL et l’orthodontiste est essentiel.

Quand faut-il suspecter un SAOS ? ⏰

Tout signe évocateur doit conduire à un dépistage, en particulier :

Chez l’enfant ronfleur ou ayant une respiration buccale 🐽😮
En cas d’hypertrophie amygdalienne ou adénoïdienne 🦠
Devant certaines déformations faciales (visage long et étroit, menton en retrait) 🎭
Si l’enfant présente une obésité, un retard de croissance ou des troubles du comportement 🍔📏🙄
Dans certains syndromes génétiques (trisomie 21, syndrome de Pierre Robin…) 🧬
Plus le diagnostic est précoce, plus les complications pourront être évitées.

Quel est l’intérêt de la polysomnographie ? 📊

La polysomnographie est l’examen de référence pour diagnostiquer et évaluer la sévérité du SAOS. Elle permet de :

Quantifier le nombre et la durée des apnées et hypopnées (diminution du flux d’air) 😮‍💨
Mesurer la saturation en oxygène et le rythme cardiaque pendant le sommeil 💗
Évaluer la fragmentation du sommeil et les micro-éveils 💤
Rechercher d’autres troubles du sommeil associés (mouvements périodiques des jambes, parasomnies…) 🦿😱
Cet examen est indispensable pour poser le diagnostic de SAOS et guider la prise en charge thérapeutique. Cependant, son accès reste limité et des alternatives comme l’oxymétrie nocturne ou des scores cliniques peuvent être utilisés en première intention.

  • Quels autres examens complémentaires peuvent être utiles ? 🔍

En fonction du contexte clinique, d’autres examens peuvent être indiqués :

Un bilan allergologique en cas de symptômes évocateurs (rhinite chronique, asthme…) 🤧
Une IRM des voies aériennes supérieures pour analyser finement les sites d’obstruction, en particulier en cas d’échec de l’adéno-amygdalectomie 🖥️
Un bilan endocrinien à la recherche d’une obésité ou d’un retard de croissance 🍔📏
Des examens génétiques en cas de syndrome malformatif associé 🧬
Un bilan cardiologique et métabolique pour dépister d’éventuelles complications 💔🍬
Ces examens permettent une approche globale et personnalisée de chaque enfant apnéique.

  • Complications possibles du SAOS ⚠️

En l’absence de traitement, le SAOS peut avoir de lourdes conséquences :

Altération de la croissance staturo-pondérale (taille et poids) 📏⚖️
Troubles neurocognitifs, difficultés d’apprentissage et d’attention 🧠📚
Problèmes cardiovasculaires et métaboliques, notamment chez l’enfant obèse 💔🍔
Déformations faciales et troubles de la croissance maxillo-faciale (mâchoires et visage) 😬
Complications péri-opératoires lors de la chirurgie ORL 🏥
Retentissement sur la qualité de vie 💔
Quelles sont les conséquences à long terme ? 🔮

Si le SAOS n’est pas traité, il peut entraîner :

Un retard de croissance et une obésité 📏🍔
Des troubles de l’attention et des apprentissages scolaires 🧠📚
Un risque accru de diabète et de maladies cardiovasculaires à l’âge adulte 💔
Des déformations faciales irréversibles nécessitant des traitements orthodontiques et chirurgicaux lourds 😬🏥
Une altération de la qualité de vie et des relations sociales 💔👥
Un dépistage et une prise en charge précoces sont essentiels pour la santé future de l’enfant.

  • Comment prévenir ces complications ? 💪

La prévention des complications du SAOS repose sur :

Un dépistage précoce, dès les premiers signes d’appel 🔍
Une prise en charge pluridisciplinaire et coordonnée, associant traitement de l’obstruction (chirurgie ORL, ventilation), orthopédie dento-faciale, rééducation et mesures hygiéno-diététiques 🤝
Un suivi régulier et prolongé, pour s’assurer de l’efficacité du traitement et de l’absence de récidive 📅
Une éducation thérapeutique de l’enfant et de sa famille pour favoriser l’observance et l’autonomie 👨‍👩‍👧‍👦📚
L’implication des parents et de l’enfant dans cette prise en charge est essentielle pour garantir son succès à long terme.

  • Prise en charge pluridisciplinaire 🤝

Le traitement du SAOS de l’enfant dépend de la ou des causes et des facteurs de risque ou aggravants. Il fait appel à une collaboration étroite entre :

Les parents 👨‍👩‍👧‍👦
Le pédiatre 👨‍⚕️
L’ORL, pour le traitement chirurgical de l’obstruction (adéno-amygdalectomie) et le suivi post-opératoire 👂🏥
L’orthodontiste, pour dépister les facteurs de risque dento-faciaux et proposer des traitements adaptés comme l’expansion maxillaire rapide (élargissement de la mâchoire supérieure), les activateurs de croissance ou les orthèses d’avancée mandibulaire (appareils pour avancer la mâchoire inférieure) 🦷😀
Le chirurgien maxillo-facial, en cas de dysmorphose sévère nécessitant une chirurgie orthognathique (repositionnement des mâchoires) 😷
Le kinésithérapeute ou l’orthophoniste, pour la rééducation des fonctions oro-faciales (respiration, déglutition, posture linguale) 💪👅
Le nutritionniste ou le diététicien, pour la prise en charge de l’obésité et l’éducation alimentaire 🍎📏
Le psychologue, pour le soutien de l’enfant et de sa famille 🧠💕
Cette approche globale et coordonnée permet d’optimiser les résultats thérapeutiques et de prévenir les récidives.

  • Quels sont les traitements de première intention ? 🥇

L’adéno-amygdalectomie est le traitement de référence du SAOS de l’enfant en cas d’hypertrophie. Elle permet de :

Lever l’obstacle mécanique à la respiration 👃
Normaliser la ventilation nocturne et la qualité du sommeil 😴
Prévenir les complications neurocognitives, métaboliques et cardiovasculaires 🧠💔
Favoriser une croissance harmonieuse des voies aériennes et de la face 📏😀
Son efficacité est de l’ordre de 80% mais dépend de la sévérité initiale du SAOS et de la présence d’autres facteurs de risque (obésité, anomalies cranio-faciales…). Un suivi post-opératoire est indispensable pour s’assurer de la normalisation des paramètres respiratoires.

  • Quelles sont les alternatives thérapeutiques ? 🔄

En cas de contre-indication, d’échec ou de récidive après adéno-amygdalectomie, d’autres options peuvent être proposées :

La ventilation par pression positive continue (PPC) : elle maintient une pression positive dans les voies aériennes pendant le sommeil grâce à un masque nasal ou naso-buccal. Elle est surtout indiquée dans les SAOS sévères, en attendant un traitement étiologique, ou en cas d’obésité. Son efficacité dépend de l’observance qui peut être difficile chez l’enfant. 😷💨
Les traitements orthodontiques : l’expansion maxillaire rapide par disjonction intermaxillaire permet d’élargir la dimension transversale du maxillaire et d’augmenter le volume des fosses nasales et du nasopharynx. Elle est indiquée en cas de déficit maxillaire associé à un SAOS. Les activateurs de croissance mandibulaire visent à stimuler la croissance de la mandibule vers l’avant pour libérer les voies aériennes. Ils sont surtout efficaces pendant le pic pubertaire. 🦷😀
La rééducation myofaciale : elle a pour but de corriger les dysfonctions oro-faciales souvent associées au SAOS (ventilation buccale, déglutition atypique, position basse de la langue). Elle fait appel à des exercices spécifiques de respiration, de tonification des muscles faciaux et de positionnement lingual. 💪👅
Les mesures hygiéno-diététiques : la prise en charge de l’obésité est un volet essentiel du traitement. Elle repose sur des conseils diététiques, une activité physique régulière et un soutien psychologique. Le contrôle de l’environnement (tabagisme passif, allergènes) et une bonne hygiène de sommeil sont également importants. 🍎🏃‍♂️💤
Le choix du traitement dépend du mécanisme en cause, de la sévérité du SAOS et de l’âge de l’enfant. Une réévaluation régulière est nécessaire pour adapter la prise en charge à l’évolution

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