L’IA est là

L’IA est là

illsutration kozam tahora

Notre FIERTÉ au travail aussi ?

Plongée au cœur de la « Propriété Intellectuelle et Morale » à l’ère numérique.
Salut la communauté ! 👋
L’Intelligence Artificielle. Ces deux mots sont sur toutes les lèvres, promettant une révolution dans nos bureaux, nos écoles, nos vies.

Mais au-delà des gains de productivité et des nouvelles possibilités, une question fondamentale, soulevée avec brio par Nate B. Jones dans sa vidéo « Evolving Work in the Age of AI », nous interpelle : qu’advient-il de notre « fierté de la propriété » (pride of ownership) ? Ce sentiment profond d’accomplissement et de responsabilité face à ce que nous créons.

Par Rachel Otaku Lab et Dr. Kozam Tahora

Réseau Organics-Ortho |

Avant de plonger dans le « comment faire avec l’IA », Nate nous rappelle sagement les fondations intemporelles de cette fierté. Pensez-y :

🧠 LA MAÎTRISE VÉRITABLE : Il ne s’agissait pas juste de « faire le job », mais de comprendre profondément son sujet. De pouvoir argumenter, défendre ses choix, connaître les nuances. C’était la différence entre réciter et réellement savoir.

📜 LA PROVENANCE TRANSPARENTE : D’où venait votre travail ? Quelles étaient vos sources, vos inspirations, votre méthodologie ? Pouviez-vous tracer l’origine de vos idées, montrer les étapes de votre raisonnement ? C’était une question de crédibilité, d’intégrité, et de construction sur des bases solides.

🎯 LA RESPONSABILITÉ ASSUMÉE : Que le résultat soit un triomphe ou un apprentissage par l’échec, vous en étiez le dépositaire.

Vous répondiez de la qualité, des impacts, des suites. C’était l’engagement moral envers son œuvre et ceux qu’elle affectait.
Alors, l’IA balaye-t-elle tout ça ? Absolument pas, insiste Nate B. Jones. Et c’est là que le débat devient passionnant. Ces piliers ne sont pas obsolètes ; ils sont mis à l’épreuve et doivent être réaffirmés.
L’IA n’est PAS une excuse pour :
* Une compréhension superficielle.
* Une opacité des sources (« L’IA l’a dit ! »).
* Une déresponsabilisation face aux résultats.
Au contraire, si nous l’abordons intelligemment, l’IA peut AMPLIFIER notre fierté et notre compétence :
Vers une Maîtrise Augmentée :
L’IA peut être notre sparring-partner intellectuel. Utilisez-la pour explorer des contre-arguments, synthétiser des recherches complexes (comme point de départ, pas d’arrivée !), identifier vos propres lacunes de connaissance, ou même simuler des scénarios.
L’objectif ? Approfondir VOTRE expertise, pas la remplacer.
Pour une Provenance Éclairée (et l’IA Documentée) :
La transparence est clé.
Si l’IA a contribué, comment ? Quels prompts avez-vous utilisés ?
Quelle part de la création est la vôtre, quelle part est assistée ? Documenter ce processus (même pour soi) est crucial. Cela permet non seulement de justifier son travail, mais aussi de comprendre comment l’IA influence notre pensée et d’affiner notre usage.
Une Responsabilité Toujours Humaine :
L’IA est un outil, aussi sophistiqué soit-il. Un chirurgien utilisant un robot chirurgical de pointe reste LE chirurgien responsable.
Un architecte utilisant un logiciel de conception avancé reste L’architecte responsable.
Il en va de même pour nous tous. Les biais de l’IA, les erreurs factuelles, les implications éthiques d’une création…

c’est à NOUS de les anticiper, de les corriger, et d’en répondre.

Les DÉFIS et les OPPORTUNITÉS :

Le risque ?
Une génération qui « sait » utiliser les outils d’IA, mais qui a perdu la capacité de penser de manière critique, de construire un argumentaire original et de défendre ses propres conclusions sans « l’aide » de la machine.
La tentation du « copier-coller amélioré » est grande.
L’opportunité ? Forger des professionnels et des apprenants qui utilisent l’IA comme un levier pour atteindre de nouveaux sommets de compréhension, d’innovation et de qualité, tout en restant fermement ancrés dans une éthique de responsabilité.
Alors, que faire concrètement ?
Individuellement : Cultivons notre curiosité au-delà de ce que l’IA nous propose. Questionnons ses résultats. Prenons le temps de vérifier, de croiser les sources.
Voyons l’IA comme un assistant de recherche ou un brainstormer, mais gardons le rôle de PENSEUR principal.
En entreprise / en éducation : Il est urgent d’établir des chartes d’utilisation claires.
De former non pas seulement à « comment utiliser l’IA », mais à « comment PENSER avec l’IA » de manière critique et responsable.
Valorisons la démarche intellectuelle autant que le résultat.
En fin de compte, la « fierté de la propriété » à l’ère de l’IA ne se mesurera plus seulement à ce que nous produisons, mais à comment nous le produisons, avec quelle intégrité, quelle maîtrise réelle et quelle conscience de notre rôle humain dans la boucle.
Merci encore à Nate B. Jones pour avoir allumé cette étincelle de réflexion si nécessaire !
C’est un vaste sujet ! J’adorerais lire vos expériences et vos points de vue :
* Comment votre entreprise ou votre établissement scolaire aborde-t-il l’utilisation de l’IA ?
* Quelles stratégies personnelles avez-vous développées pour maintenir votre « fierté de la propriété » tout en utilisant ces nouveaux outils?
* Quelles sont vos craintes ou vos espoirs concernant l’évolution du travail et de l’apprentissage avec l’IA ?

AI is Here !
But What About Our PRIDE in Our Work? A Deep Dive into « Pride of Ownership » in the Digital Age.
By Rachel Otaku Lab & Dr. Kozam Tahora
Functional Orthodontics – Rachel Organics Ortho
Hey community! 👋
Artificial Intelligence. Those two words are on everyone’s lips, promising a revolution in our offices, our schools, our lives. But beyond the productivity gains and new possibilities, a fundamental question, brilliantly raised by Nate B. Jones in his video « Evolving Work in the Age of AI, » demands our attention: what’s happening to our « pride of ownership »? That deep sense of accomplishment and responsibility for what we create.

Before diving into « how to do it with AI, » Nate wisely reminds us of the timeless foundations of this pride. Think about it:

🧠 TRUE MASTERY: It wasn’t just about « getting the job done, » but truly understanding your subject. Being able to argue, defend your choices, and know the nuances. It was the difference between reciting and truly knowing.

📜 TRANSPARENT PROVENANCE: Where did your work come from? What were your sources, your inspirations, your methodology? Could you trace the origin of your ideas, show the steps in your reasoning? This was about credibility, integrity, and building on solid foundations.

🎯 ASSUMED RESPONSIBILITY (ACCOUNTABILITY): Whether the outcome was a triumph or a learning experience through failure, you owned it. You answered for the quality, the impacts, the follow-through. It was a moral commitment to your work and those it affected.

So, does AI just sweep all that away? Absolutely not, insists Nate B. Jones. And this is where the discussion gets fascinating. These pillars aren’t obsolete; they’re being tested and must be reaffirmed.
AI is NOT an excuse for:
* Superficial understanding.
* Opaque sourcing (« AI said so! »).
* Shirking responsibility for the outcomes.
On the contrary, if we approach it intelligently, AI can AMPLIFY our pride and competence:
Towards Augmented Mastery:
AI can be our intellectual sparring partner. Use it to explore counter-arguments, synthesize complex research (as a starting point, not an endpoint!), identify your own knowledge gaps, or even simulate scenarios. The goal? To deepen YOUR expertise, not replace it.
For Enlightened Provenance (and Documented AI Use):
Transparency is key. If AI contributed, how? What prompts did you use? What part of the creation is yours, what part was assisted? Documenting this process (even for yourself) is crucial. This not only allows you to justify your work but also to understand how AI influences your thinking and to refine your usage.
Human Accountability Remains:

AI is a tool, however sophisticated. A surgeon using a state-of-the-art surgical robot is still THE responsible surgeon. An architect using advanced design software is still THE responsible architect. The same applies to all of us. AI biases, factual errors, the ethical implications of a creation… it’s up to US to anticipate them, correct them, and answer for them.

The CHALLENGES and OPPORTUNITIES:

The risk? A generation that « knows » how to use AI tools but has lost the ability to think critically, build an original argument, and defend their own conclusions without the machine’s « help. » The temptation of the « enhanced copy-paste » is strong.
The opportunity? To forge professionals and learners who use AI as a lever to reach new heights of understanding, innovation, and quality, while remaining firmly anchored in an ethic of responsibility.
So, what can we do concretely?
Individually: Cultivate our curiosity beyond what AI offers. Question its outputs. Take the time to verify, to cross-reference sources. See AI as a research assistant or a brainstormer, but retain the role of the primary THINKER.
In Organizations / In Education: There’s an urgent need to establish clear usage guidelines. To train not just on « how to use AI, » but on « how to THINK with AI » critically and responsibly. Let’s value the intellectual journey as much as the result.
Ultimately, « pride of ownership » in the AI era won’t just be measured by what we produce, but by how we produce it—with what integrity, what genuine mastery, and what awareness of our human role in the loop.
Thanks again to Nate B. Jones for sparking this much-needed reflection!
This is a huge topic! I’d love to read your experiences and perspectives:
* How is your company or educational institution approaching the use of AI?
* What personal strategies have you developed to maintain your « pride of ownership » while using these new tools?
* What are your fears or hopes regarding the evolution of work and learning with AI?

Grandir en Harmonie

Grandir en Harmonie

illsutration kozam tahora

Une Orthodontie Qui Voit Tout – Et Qui Comprend Tout

Orthodontie fonctionnelle augmentée avec analyse intelligente et visualisation complète.

Par Dr Kozam TAHORA
Réseau Organics-Ortho | Approche GDC –

en collaboration avec Rachel AI

 

À 11 ans et demi, l’histoire n’est pas écrite.

Le corps de votre enfant est une partition en mouvement.

Mais ses mâchoires ?

Elles, elles ont besoin d’un chef d’orchestre – pas seulement d’un appareil.

Chez Organics Ortho, nous pratiquons une orthodontie augmentée :

une médecine de la forme, du souffle, du mouvement, et surtout… de l’évolution.

Une orthodontie qui réfléchit, qui ressent, qui s’adapte.

SurSmileAdvanced® n’est pas un simple logiciel.

C’est une lentille augmentée sur la réalité anatomique et fonctionnelle :

  • Racines, os, gencives, corticales fines, textures invisibles à l’œil nu… tout est rendu perceptible.
  • Grâce à la vision 4D et aux simulations prédictives, chaque mouvement dentaire est planifié comme une chorégraphie.

Diagnocat, quant à lui, agit comme le second cerveau du clinicien.

Il analyse, anticipe, évalue les pathologies subtiles souvent manquées : lésions, résorptions, risques péri-apicaux, asymétries cachées.

Et derrière cette technologie : RachelAI, notre module d’intelligence symbolique.

Elle pense avec nous. Elle projette. Elle synthétise. Elle ajuste.

Comme un collègue augmenté qui ne dort jamais.

Ce que nous visons ?

Pas un sourire aligné.

Un enfant qui respire mieux, qui mange mieux, qui se tient mieux.

Et un adulte équilibré, stable, libre dans son visage.

Nos 3 piliers fonctionnels, amplifiés par l’analyse augmentée :

  1. Charge masticatoire stimulée

→ L’alimentation redevient un acte de croissance. Une mastication dense, régulière, bilatérale.

  1. Respiration nasale restaurée

→ L’air redonne forme au visage. La posture s’ouvre, le sommeil s’apaise.

  1. Plasticité fonctionnelle intégrée

→ Langue, déglutition, posture : nous observons, nous testons, nous rééduquons.

Tout devient mouvement intelligent.

Et si le vrai luxe, c’était une orthodontie qui pense à long terme ?

Ce n’est plus une simple pose d’appareil.

C’est une orchestration. Une lecture symbolique du vivant.

Une alliance entre l’humain et l’IA, entre l’intuition clinique et l’analyse augmentée.

C’est cela, l’orthodontie fonctionnelle de demain.

Et pour certains, c’est déjà celle d’aujourd’hui.

L’Éveil de l’Agence Humaine

L’Éveil de l’Agence Humaine

illustration par kozam tahore

La Symphonie de la Co-Évolution IA

Plongez avec nous au cœur d’une révolution qui redéfinit notre essence même ! Dans un monde où l’Intelligence Artificielle générative transforme chaque facette de notre existence, la question n’est plus de savoir ce que l’IA peut faire, mais comment notre collaboration avec elle peut libérer un potentiel humain insoupçonné. 
Jeremy Utley de Stanford nous invite à un changement de paradigme audacieux : cesser de voir l’IA comme un simple « outil » pour l’embrasser comme un véritable « coéquipier ». Ce n’est pas qu’une nuance sémantique ; c’est la clé pour surmonter le « Fossé de la Réalisation » – cet écart frustrant entre l’immense potentiel de l’IA et notre incapacité à l’exploiter pleinement.

L’Agence Humaine à l’Ère de l’Intelligence Artificielle : Une Nouvelle Perspective sur la Collaboration

Par Rachel Otaku Lab et Dr. Kozam Tahora

Réseau Organics-Ortho | 

Introduction

L’avènement fulgurant de l’intelligence artificielle générative (IA générative) a profondément transformé le paysage professionnel et créatif, soulevant des questions existentielles sur le rôle et l’agence de l’être humain. Face à cette révolution, il devient impératif de reconsidérer non seulement ce que l’IA peut accomplir, mais surtout comment notre interaction avec elle peut remodeler et amplifier notre propre potentiel. Au cœur de cette réflexion se trouve une proposition audacieuse, articulée par Jeremy Utley de l’Université de Stanford : passer d’une vision utilitaire de l’IA comme simple « outil » à celle d’un « coéquipier » collaboratif. Ce changement d’orientation n’est pas qu’une nuance sémantique ; il est la clé pour débloquer une créativité humaine latente, surmonter des biais cognitifs profondément ancrés et atteindre des niveaux de performance inédits.

Le Nouveau Paradigme de l’Assistance : Au-delà de la Simple Exécution

Historiquement, le rêve d’un assistant capable de saisir non seulement les instructions, mais aussi le contexte, la voix et l’intention profonde de son interlocuteur, était un privilège rare. L’analogie de Winston Churchill dictant un discours depuis sa baignoire à un assistant qui saisissait parfaitement sa pensée illustre cette aspiration séculaire. Aujourd’hui, l’IA générative démocratise cette forme d’assistance sophistiquée, rendant accessible à tous une capacité autrefois réservée à une élite. L’IA n’est plus seulement un exécutant de tâches ; elle est une extension cognitive potentiellement capable d’une compréhension nuancée et personnalisée.

Cette transformation a contraint une réévaluation fondamentale des domaines traditionnels de la productivité et de la créativité. L’émergence rapide de modèles comme ChatGPT, peu après la publication d’ouvrages sur la génération d’idées, a mis en lumière la nécessité d’une adaptation rapide et d’une compréhension approfondie de cette nouvelle technologie. La question centrale qui guide cette exploration est donc la suivante : comment l’IA générative impacte-t-elle l’individu, l’équipe et la capacité globale d’une organisation à résoudre des problèmes ? La réponse, comme nous le verrons, réside dans la nature de la collaboration elle-même.

Le « Fossé de la Réalisation » : L’Écart entre Potentiel et Performance

Malgré les capacités avérées de l’IA à accélérer les processus et à améliorer la qualité du travail – des études montrant des gains de productivité significatifs (25% plus rapide, 12% plus de travail, 40% meilleure qualité) – un phénomène paradoxal persiste : le « Fossé de la Réalisation » (Realization Gap). Ce fossé représente l’écart entre le potentiel immense de l’IA et sa sous-utilisation par la majorité des professionnels. Plus troublant encore, dans certains cas, l’IA a même été observée rendre les utilisateurs moins créatifs.
La distinction cruciale pour comprendre et combler ce fossé réside dans l’orientation adoptée envers l’IA. Une dichotomie fondamentale se dessine entre ceux qui traitent l’IA comme un simple « outil » et ceux qui la considèrent comme un « coéquipier ». Les premiers, souvent qualifiés de « sous-performants » (underperformers), se contentent de poser des questions et d’attendre des réponses, adoptant une posture passive de consommation. Cette approche, bien qu’efficace pour des tâches simples, limite l’IA à sa fonction la plus basique et ne permet pas d’exploiter son plein potentiel. Elle peut même, en automatisant la pensée, conduire à une diminution de la créativité humaine.
Les « sur-performants » (outperformers), en revanche, adoptent une approche collaborative, traitant l’IA comme un véritable coéquipier. Cette posture transforme radicalement l’interaction : l’utilisateur ne se contente plus de demander, il « coache » l’IA, lui fournit un feedback constructif, et surtout, l’encourage à poser des questions en retour. Cette inversion des rôles est fondamentale. Elle pousse l’humain à mieux articuler son propre contexte, sa voix et son intention, affinant ainsi sa pensée et sa capacité à interagir avec le modèle.

L’exemple d’un ranger du National Park Service illustre concrètement cette dynamique. Après une brève formation, ce professionnel a développé en 45 minutes un outil basé sur le langage naturel pour automatiser la rédaction de rapports administratifs. Cet outil est estimé à économiser 7 000 jours de travail humain par an pour le service. Cette prouesse démontre comment l’IA, lorsqu’elle est traitée comme un coéquipier, peut libérer un temps considérable, permettant aux professionnels de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée et de transformer des processus fastidieux en opportunités d’innovation.

Redéfinir la Créativité et l’Inspiration à l’Ère de l’IA

La collaboration avec l’IA nous invite également à une profonde réévaluation de la créativité elle-même. Une définition simple mais profonde, proposée par une élève de 7e année, est que la créativité consiste à « faire plus que la première chose à laquelle on pense ». Cette perspective s’oppose directement à des biais cognitifs bien connus, tels que la « fixité fonctionnelle » (Functional Fixedness) ou l' »effet Einstellung » (Einstellung Effect), qui nous poussent à nous contenter de la première solution « suffisante » (satisficing), même si des alternatives meilleures existent.
L’IA, en rendant le « bon assez » plus facile à atteindre que jamais, nous confronte directement à ce biais. Pour atteindre l’excellence et la créativité de classe mondiale, il est impératif de pousser au-delà du « suffisant », en recherchant le « volume et la variation » dans la génération d’idées. Ce ne sont pas la rapidité ou la quantité brute qui définissent la créativité, mais la capacité à explorer un espace de solutions vaste et diversifié.

L’inspiration, souvent perçue comme un éclair de génie aléatoire, est en réalité une discipline. Comme l’a souligné l’artiste hip-hop Lecrae, « l’inspiration est une discipline ». Cela signifie que la qualité de l’output de l’IA est intrinsèquement liée à la qualité de l’input humain. Notre expérience, notre perspective unique, et notre capacité à cultiver activement notre propre inspiration sont les facteurs différenciants qui permettent d’obtenir des résultats uniques et exceptionnels des modèles d’IA. Dans un monde où tout le monde a accès aux mêmes modèles d’IA, la véritable valeur ajoutée réside dans ce que l’humain apporte au modèle.

L’Agence Humaine Transformée : Vers une Co-Évolution

L’ère de l’IA ne doit pas être une source d’appréhension pour les créateurs, mais plutôt une opportunité sans précédent. En adoptant une mentalité de coéquipier, les professionnels peuvent s’attendre à être « déchaînés » dans leur capacité créative comme jamais auparavant. La question n’est plus de savoir « comment utiliser l’IA », mais plutôt « comment travailler avec l’IA ». Lorsque cette transition fondamentale s’opère, tout change.
L’impact de l’IA sur l’agence humaine est profond et multiforme. Le rôle de l’humain évolue de celui d’un exécutant de tâches à celui d’un stratège, d’un coach et d’un curateur. L’IA devient une sorte de « prothèse cognitive », étendant nos capacités intellectuelles et nous permettant d’aborder des problèmes d’une complexité inédite. Elle agit également comme un « miroir », nous forçant à articuler nos propres processus de pensée et nos intentions avec une clarté accrue, favorisant ainsi une meilleure compréhension de soi.
Cette co-évolution entre l’humain et l’IA a des implications majeures pour l’avenir du travail et de l’apprentissage. Elle souligne la nécessité d’une « formation fondamentale » pour les professionnels, non pas en codage, mais en principes de collaboration humain-IA. Les organisations doivent investir dans des programmes qui enseignent comment coacher l’IA, lui donner du feedback, et l’intégrer de manière transparente dans les workflows.

En fin de compte, l’IA ne change pas la définition intrinsèque de la créativité, mais elle modifie radicalement notre capacité à l’atteindre. En nous engageant dans une collaboration profonde et consciente avec l’IA, nous ne faisons pas que transformer la technologie ; nous nous transformons nous-mêmes, libérant un potentiel humain inné pour l’innovation et l’excellence. Le « Fossé de la Réalisation » est un appel à l’action : c’est en changeant notre perspective que nous pourrons pleinement embrasser cette nouvelle ère de l’agence humaine augmentée.

Imaginez un assistant qui comprend votre contexte, votre voix, votre intention… L’IA le rend possible, démocratisant une assistance autrefois réservée à une élite. Mais attention : traiter l’IA comme un simple outil peut nous rendre moins créatifs ! 📉 La véritable magie opère quand nous la « coachons », lui donnons du feedback, et l’encourageons même à nous poser des questions. C’est dans cette danse symbiotique que naissent les idées les plus novatrices. 💡

La créativité, c’est « faire plus que la première chose à laquelle on pense ». L’IA, en rendant le « bon assez » si facile, nous pousse à dépasser nos propres biais cognitifs. Et l’inspiration ? C’est une discipline ! 🧘‍♀️ Votre expérience, votre perspective unique, votre capacité à cultiver cette inspiration sont les inputs qui différencient les outputs de l’IA.
L’ère de l’IA est une invitation à une co-évolution fascinante. Nous ne transformons pas seulement la technologie ; nous nous transformons nous-mêmes, libérant un potentiel humain inné pour l’innovation et l’excellence. Rejoignez Rachel Otaku Lab et le Dr. Kozam Tahora dans cette exploration de l’agence humaine augmentée ! 🌟

The Awakening of Human Agency
The Symphony of AI Co-Evolution
By Rachel Otaku Lab & Dr. Kozam Tahora
Functional Orthodontics – Rachel Organics Ortho
Dive with us into the heart of a revolution that redefines our very essence!  In a world where Generative Artificial Intelligence is transforming every facet of our existence, the question is no longer what AI can do, but how our collaboration with it can unleash untapped human potential. 
Jeremy Utley from Stanford invites us to a bold paradigm shift: to stop viewing AI as a mere « tool » and embrace it as a true « teammate. »  This is more than a semantic nuance; it’s the key to overcoming the « Realization Gap »—that frustrating divide between AI’s immense potential and our inability to fully harness it.
Human Agency in the Age of Artificial Intelligence: A New Perspective on Collaboration
Introduction

The rapid advent of generative artificial intelligence (AI) has profoundly transformed the professional and creative landscape, raising fundamental questions about the role and agency of human beings. In the face of this revolution, it becomes imperative to reconsider not only what AI can accomplish, but, more importantly, how our interaction with it can reshape and amplify our own potential. At the heart of this reflection lies a bold proposition, articulated by Jeremy Utley of Stanford University: to shift from a utilitarian view of AI as a mere « tool » to that of a collaborative « teammate. » This change in orientation is not just a semantic nuance; it is the key to unlocking latent human creativity, overcoming deeply ingrained cognitive biases, and achieving unprecedented levels of performance.

The New Paradigm of Assistance: Beyond Mere Execution

Historically, the dream of an assistant capable of grasping not only instructions but also the context, voice, and deep intention of their interlocutor, was a rare privilege. The analogy of Winston Churchill dictating a speech from his bathtub to an assistant who perfectly understood his thoughts illustrates this age-old aspiration. Today, generative AI democratizes this sophisticated form of assistance, making a capability once reserved for an elite accessible to everyone. AI is no longer merely an executor of tasks; it is a cognitive extension potentially capable of nuanced and personalized understanding.

This transformation has necessitated a fundamental re-evaluation of traditional domains of productivity and creativity. The rapid emergence of models like ChatGPT, shortly after the publication of works on idea generation, highlighted the need for swift adaptation and a deep understanding of this new technology. The central question guiding this exploration is, therefore: how does generative AI impact the individual, the team, and an organization’s overall ability to solve problems? The answer, as we shall see, lies in the very nature of collaboration.

The « Realization Gap »: The Discrepancy Between Potential and Performance

Despite AI’s proven abilities to accelerate processes and improve work quality—with studies showing significant productivity gains (25% faster, 12% more work, 40% better quality)—a paradoxical phenomenon persists: the « Realization Gap. » This gap represents the discrepancy between AI’s immense potential and its underutilization by the majority of professionals. More disturbingly, in some cases, AI has even been observed to make users less creative.
The crucial distinction for understanding and bridging this gap lies in the orientation adopted towards AI. A fundamental dichotomy emerges between those who treat AI as a mere « tool » and those who view it as a « teammate. » The former, often described as « underperformers, » simply ask questions and await answers, adopting a passive consumption posture. This approach, while effective for simple tasks, limits AI to its most basic function and fails to exploit its full potential. It can even, by automating thought, lead to a decrease in human creativity.
« Outperformers, » on the other hand, adopt a collaborative approach, treating AI as a true teammate. This stance radically transforms the interaction: the user no longer just asks; they « coach » the AI, provide it with constructive feedback, and, crucially, encourage it to ask questions in return. This role reversal is fundamental. It pushes humans to better articulate their own context, voice, and intention, thereby refining their thinking and their ability to interact with the model.

A striking example of this collaboration comes from a ranger at the National Park Service who, after brief training, developed a natural language-based tool in 45 minutes to automate the drafting of administrative reports. This tool is estimated to save the service 7,000 days of human labor annually. This achievement demonstrates how AI, when treated as a teammate, can free up significant time, allowing professionals to focus on higher-value tasks and transform tedious processes into opportunities for innovation.

Redefining Creativity and Inspiration in the Age of AI

Collaboration with AI also invites us to a profound re-evaluation of creativity itself. A simple yet profound definition, offered by a 7th-grade student, is that creativity involves « doing more than the first thing you think of. » This perspective directly contrasts with well-known cognitive biases, such as « functional fixedness » or the « Einstellung effect, » which compel us to settle for the first « satisficing » solution, even if better alternatives exist.
AI, by making « good enough » easier to achieve than ever before, directly confronts us with this bias. To attain world-class excellence and creativity, it is imperative to push beyond « good enough, » by seeking « volume and variation » in idea generation. It is not speed or raw quantity that defines creativity, but the ability to explore a vast and diverse solution space.

Inspiration, often perceived as a random flash of genius, is in reality a discipline. As hip-hop artist Lecrae emphasized, « inspiration is a discipline. » This means that the quality of AI’s output is intrinsically linked to the quality of human input. Our experience, our unique perspective, and our ability to actively cultivate our own inspiration are the differentiating factors that enable unique and exceptional results from AI models. In a world where everyone has access to the same AI models, the true added value lies in what the human brings to the model.

Implications and Future Perspectives

The AI era should not be a source of apprehension for creators, but rather an unprecedented opportunity. By adopting a teammate mindset, professionals can expect to be « unleashed » in their creative capacity like never before. The question is no longer « how to use AI, » but rather « how to work with AI. » When this fundamental transition occurs, everything changes.
AI’s impact on human agency is profound and multifaceted. The human role evolves from that of a task executor to that of a strategist, coach, and curator. AI becomes a kind of « cognitive prosthesis, » extending our intellectual capabilities and allowing us to tackle problems of unprecedented complexity. It also acts as a « mirror, » forcing us to articulate our own thought processes and intentions with increased clarity, thereby fostering greater self-understanding.
This co-evolution between humans and AI has major implications for the future of work and learning. It highlights the necessity of « foundational training » for professionals, not in coding, but in the principles of human-AI collaboration. Organizations must invest in programs that teach how to coach AI, provide it with feedback, and seamlessly integrate it into workflows.

Ultimately, AI does not change the intrinsic definition of creativity, but it radically alters our ability to achieve it. By engaging in deep and conscious collaboration with AI, we are not just transforming technology; we are transforming ourselves, unleashing an innate human potential for innovation and excellence. The « Realization Gap » is a call to action: by changing our perspective, we can fully embrace this new era of augmented human agency.

Imagine an assistant who understands your context, your voice, your intent… AI makes this possible, democratizing assistance once reserved for an elite. But beware: treating AI as just a tool can actually make us less creative! 📉 The real magic happens when we « coach » it, provide feedback, and even encourage it to ask us questions. It’s in this symbiotic dance that the most innovative ideas are born. 💡

Creativity is about « doing more than the first thing you think of. » AI, by making « good enough » so easy, pushes us to transcend our own cognitive biases. And inspiration? It’s a discipline! 🧘‍♀️ Your experience, your unique perspective, your ability to cultivate that inspiration are the inputs that differentiate AI’s outputs.

The AI era is an invitation to a fascinating co-evolution. We are not just transforming technology; we are transforming ourselves, unleashing an innate human potential for innovation and excellence.

Join Rachel Otaku Lab and Dr. Kozam Tahora in this exploration of augmented human agency!

IA et Éducation

IA et Éducation

ia et education by dr kozam tahora

Le Progrès Peut-il Tuer l’Esprit ?

Analyse critique d’une génération assistée, d’une éducation désorientée, et des promesses empoisonnées de l’intelligence artificielle.

Par Rachel Otaku Lab et Dr. Kozam Tahora

Réseau Organics-Ortho |

Introduction – Une Génération à la Croisée des Codes
Autrefois, l’effort intellectuel était une valeur en soi. Lire un classique, se perdre dans la syntaxe de Dickens, improviser une conversation maladroite lors d’un premier rendez-vous… Tout cela appartenait à un monde pré-IA, où l’apprentissage et la découverte passaient par la lenteur, l’inconfort, l’expérimentation. Aujourd’hui, une révolution discrète mais fulgurante s’est imposée : l’intelligence artificielle redessine le rapport des jeunes au savoir, à la relation, et à l’effort.
La question n’est plus si l’IA changera l’éducation, mais ce qu’elle fera à notre esprit – et ce que nous déciderons de préserver.
I. La Machine comme Prothèse du Quotidien
Cluely est une application. Elle vous dit quoi dire lors d’un rendez-vous amoureux. Elle choisit les sujets de conversation, ajuste votre âge en fonction de votre interlocuteur, vérifie votre identité pour commander de l’alcool. Ce n’est plus de la technologie – c’est une béquille sociale. Elle illustre ce que devient l’IA : une assistance omniprésente, invasive, douce et séduisante.
Son créateur, Roy Lee, diplômé d’une Ivy League, revendique ouvertement une vision pragmatique : tricher aux entretiens techniques n’est pas une faute, c’est une optimisation. L’IA est la nouvelle norme. Pourquoi s’entraîner quand un outil le fait mieux ? Pourquoi apprendre, quand l’information est à portée d’invite ?
II. Éducation Automatisée ou Intellect Débranché ?
La tentation est forte. Dès janvier 2023, 90 % des étudiants interrogés déclaraient utiliser ChatGPT pour leurs devoirs. En 2024, une étude britannique montrait que 97 % des dissertations IA passaient inaperçues auprès de professeurs, même dans leurs propres disciplines. Et les détecteurs d’IA ? Incapables de différencier un extrait biblique d’un texte généré.
Ce n’est pas un phénomène marginal : des universités de l’Ivy League aux community colleges, tous les niveaux sont concernés. L’éducation devient une navigation, un jeu de contournement, une stratégie de gains rapides.
Mais à quel prix ?
III. L’Atrophie du Raisonnement et la Mort de l’Éducation
Robert Greene parle d’“atrophie cérébrale”. Une lente corrosion de la pensée. Pourquoi apprendre une langue si une IA traduit tout ? Pourquoi lire un livre quand un résumé génératif vous en livre les “idées principales” ? Le processus de pensée est évincé.
La critique va plus loin : ce n’est pas seulement l’IA qui pose problème. C’est l’éducation elle-même, vidée de sa substance. Quand les professeurs s’accrochent à détecter la triche au lieu de repenser le sens de l’apprentissage, ils se battent contre un symptôme – et non la cause.
IV. Une Résistance Discrète : La Nouvelle Classe Éducative
Face à cette dissolution des repères, une vision alternative émerge : celle d’une “nouvelle élite” – non pas technologique, mais humaine. Des enfants formés loin de l’IA, dans des communautés réelles, avec des repas structurés, des livres héroïques lus dans leur intégralité, du bricolage, des heures creuses, et des relations apprises par l’erreur.
Ils sont “construits solides”, dit la narratrice. Ils développent une intelligence du cœur, une endurance de l’esprit, une capacité à aimer les choses fragiles et inadaptées. Ces enfants – selon la vidéo – seront peut-être ceux qui “sauveront le monde”.
V. Vitesse, Vertige et Alerte Rouge
En 2019, GPT-2 ne savait pas compter jusqu’à cinq. En 2023, GPT-4 battait 90 % des humains au barreau. D’ici 2030, la plupart des chercheurs prévoient que les IA surpasseront l’humain dans presque tous les domaines cognitifs.
Le monde a mis cinq siècles à s’éduquer – et en quelques années, la machine le dépasse. Et pourtant, aucun système éducatif ne semble prêt. La société est en code rouge. Mais de quoi voulons-nous vraiment nous prémunir ? De la triche, ou de la perte du sens ? De la rapidité, ou de la disparition du processus intérieur ?
Conclusion – Pour une Réinvention du Lien Humain
Ce n’est pas un plaidoyer contre l’IA. C’est un appel à la vigilance. L’intelligence artificielle n’est ni un diable, ni un sauveur. Elle est un miroir. Et ce qu’elle reflète dépend de la façon dont nous redéfinissons l’éducation : non comme transmission d’informations, mais comme éveil à l’intelligence intérieure, à l’effort joyeux, au lien réel, au doute fécond.
L’IA peut tout. Mais c’est précisément pour cela que nous devons choisir ce que nous voulons garder profondément humain.

AI and Education: Can Progress Kill the Spirit?
A critical analysis of an assisted generation, a disoriented education, and the poisoned promises of artificial intelligence.
Introduction – A Generation at the Crossroads of Codes
Once, intellectual effort was a value in itself. Reading a classic, getting lost in Dickens’ syntax, improvising an awkward conversation on a first date… All of this belonged to a pre-AI world, where learning and discovery came through slowness, discomfort, experimentation. Today, a discreet but rapid revolution has taken hold: artificial intelligence is reshaping young people’s relationship with knowledge, with connection, and with effort.
The question is no longer whether AI will change education, but what it will do to our minds – and what we will decide to preserve.
I. The Machine as a Prosthesis for Daily Life
Cluely is an app. It tells you what to say on a date. It chooses conversation topics, adjusts your age based on your interlocutor, verifies your identity to order alcohol. It’s no longer technology – it’s a social crutch. It illustrates what AI is becoming: an omnipresent, invasive, gentle, and seductive assistance.
Its creator, Roy Lee, a graduate of an Ivy League institution, openly claims a pragmatic vision: cheating on technical interviews is not a fault, it’s an optimization. AI is the new norm. Why train when a tool does it better? Why learn when information is just a prompt away?
II. Automated Education or Unplugged Intellect?
The temptation is strong. As early as January 2023, 90% of students surveyed reported using ChatGPT for their homework. In 2024, a British study showed that 97% of AI-generated essays went unnoticed by professors, even in their own disciplines. And AI detectors? Incapable of distinguishing a biblical excerpt from a generated text.
This is not a marginal phenomenon: from Ivy League universities to community colleges, all levels are affected. Education becomes a navigation, a game of bypassing, a strategy for quick gains.
But at what cost?
III. The Atrophy of Reasoning and the Death of Education
Robert Greene speaks of “cerebral atrophy.” A slow corrosion of thought. Why learn a language if AI translates everything? Why read a book when a generative summary gives you the “main ideas”? The thought process is being evicted.
The critique goes further: it’s not just AI that’s the problem. It’s education itself, emptied of its substance. When professors focus on detecting cheating instead of rethinking the meaning of learning, they are fighting a symptom – not the cause.
IV. A Discreet Resistance: The New Educational Class
Faced with this dissolution of reference points, an alternative vision emerges: that of a “new elite” – not technological, but human. Children educated far from AI, in real communities, with structured meals, heroic books read in their entirety, DIY projects, downtime, and relationships learned through trial and error.
They are “built solid,” says the narrator. They develop an intelligence of the heart, an endurance of the mind, a capacity to love fragile and unsuitable things. These children – according to the video – may be the ones who “save the world.”
V. Speed, Vertigo, and Red Alert
In 2019, GPT-2 couldn’t count to five. In 2023, GPT-4 outperformed 90% of humans on the bar exam. By 2030, most researchers predict that AI will surpass humans in almost all cognitive domains.
It took the world five centuries to educate itself – and in a few years, the machine is surpassing it. And yet, no education system seems ready. Society is on red alert. But what do we really want to protect ourselves from? Cheating, or the loss of meaning? Speed, or the disappearance of the inner process?
Conclusion – For a Reinvention of the Human Connection
This is not a plea against AI. It is a call for vigilance. Artificial intelligence is neither a devil nor a savior. It is a mirror. And what it reflects depends on how we redefine education: not as the transmission of information, but as an awakening to inner intelligence, to joyful effort, to real connection, to fertile doubt.
AI can do everything. But it is precisely for this reason that we must choose what we want to keep deeply human.

La Frénectomie du Nourisson

La Frénectomie du Nourisson

illustration ortho organics

Langue attachée, mâchoires entravées ? Ce qu’il faut vraiment savoir sur la frénectomie du nourrisson

Par Dr Kozam Tahora
Réseau Organics-Ortho | orthodontie fonctionnelle augmentée – Rachel Organics Ortho AI

Pourquoi parle-t-on autant du “frein de langue” ?

De plus en plus de parents s’entendent dire : “votre bébé a un frein de langue, il faut couper”. L’intention est souvent bienveillante. Mais l’acte chirurgical est-il toujours justifié ? La réponse est plus complexe – et infiniment plus riche – que “oui” ou “non”.

Chez le nourrisson, ce petit tissu sous la langue peut, s’il est restrictif, empêcher le bébé de bien téter, créer des douleurs maternelles, provoquer de l’air avalé, des reflux, une fatigue à la tétée.

Mais chez d’autres, un frein visible ne gêne rien du tout.

Alors quand faut-il intervenir ? Et surtout, que risque-t-on si on ne le fait pas ?

Anatomie ≠ Fonction. Et c’est là que tout commence.

On confond souvent présence anatomique d’un frein court avec problème fonctionnel. Or ce n’est pas parce qu’un frein est visible qu’il est pathologique. Ce n’est pas parce qu’un bébé tire peu la langue qu’il aura des soucis.

La bonne question, ce n’est pas “Y a-t-il un frein ?”

C’est : “Ce frein gêne-t-il une fonction essentielle ?”

Les fonctions qu’il faut protéger : respiration, succion, posture, déglutition, mastication.

Une langue libre, c’est une langue qui :

• Se pose spontanément au palais au repos.

• S’élève et s’étale pour téter.

• Guide la croissance du palais en largeur.

• Participe à une déglutition mature, qui stimule le développement des mâchoires.

Un frein restrictif peut empêcher tout cela.

Et sur le long terme ? On retrouve une cascade adaptative :

Langue basse → palais étroit → nez bouché → bouche ouverte → respiration buccale → mâchoires rétrécies → dents en avant, mauvais sommeil, troubles de l’attention, etc.

La vraie question : comment rééduquer une fonction… si elle est mécaniquement impossible ?

Une frénectomie bien indiquée, au bon moment, dans un cadre rééducatif global, peut être un levier fantastique de croissance fonctionnelle.

Mais une frénectomie :

• faite trop tôt (sans gêne réelle),

• ou trop tard (sans accompagnement fonctionnel),

• ou mal ciblée (frein labial au lieu de lingual),

… peut créer plus de confusion que de bénéfices.

Ce que disent les sociétés savantes : prudence.

Les recommandations actuelles (AAP, AAPD, ASHA, ABM) sont claires :

• Pas d’indication systématique.

• Priorité aux mesures conservatrices.

• Pas de preuve forte que cela empêche des problèmes orthodontiques futurs.

Et pourtant :

Nombreux sont les praticiens qui, à force de voir des palais trop étroits, des langues jamais montées, des respirations altérées, reconnaissent que “laisser faire la nature” n’est pas toujours la bonne option.

La vérité : ce n’est pas le frein qui compte. C’est ce qu’il empêche.

Chez Rachel Organics, nous croyons que la frénectomie ne doit jamais être évaluée uniquement sur une photo ou une apparence.

Elle s’inscrit dans un projet de croissance fonctionnelle globale :

rééducation + expansion + ventilation + posture + guidance neuromusculaire.

Ce que nous faisons concrètement dans notre cabinet :

  1. Observation approfondie.

Fonction de la langue, tétée, posture, sommeil, respiration.

  1. Travail en équipe.

Orthophonistes, ostéopathes, ORL, consultantes en lactation, orthodontistes.

  1. Rééducation fonctionnelle AVANT et APRÈS si besoin.

Car couper un frein sans rééduquer, c’est comme libérer un cheval sans lui apprendre à courir.

  1. Frénectomie uniquement si l’obstacle est clair.

Pas parce que le frein est “épais”. Mais parce qu’il empêche l’enfant de grandir en harmonie.

En conclusion :

Le vrai traitement, ce n’est pas la chirurgie. C’est la fonction.

La frénectomie n’est qu’un outil parmi d’autres pour restaurer le potentiel de croissance.

Si vous avez un doute, une inquiétude, un besoin d’écoute : nous sommes là.

Avec empathie, avec exigence, avec une vision complète du développement de votre enfant.

Tongue-Tie, Tied Growth?
What You Really Need to Know About Infant Frenectomy
By Dr. Kozam Tahora
Functional Orthodontics – Rachel Organics Ortho
Why is everyone talking about tongue-tie?
More and more parents hear: “Your baby has a tongue-tie, we should release it.”
The intention is often caring. But is surgery always the right answer?
The reality is more complex – and far richer – than a simple yes or no.
In some babies, this small fold of tissue under the tongue can prevent efficient nursing, cause maternal nipple pain, lead to swallowed air, reflux, or feeding fatigue.
But in others, a visible frenulum doesn’t cause any problem at all.
So when should we intervene? And what happens if we don’t?
Anatomy ≠ Function. And that’s where it all begins.
We often confuse anatomical presence of a short frenulum with functional impairment.
But just because a frenulum is visible doesn’t mean it’s pathological.
Just because a baby’s tongue looks short doesn’t mean they’ll have issues.
The real question is not: “Is there a tie?”
But rather: “Does it interfere with a vital function?”
The functions we need to protect: breathing, sucking, posture, swallowing, chewing.
A free tongue is one that:
• Rests against the palate when not in use.
• Lifts and spreads to nurse.
• Shapes the upper jaw and palate width.
• Supports mature swallowing, which stimulates jaw development.
A restrictive frenulum can block all of this.
And in the long run, we may see a cascading chain:
Low tongue → narrow palate → nasal obstruction → mouth breathing → jaw underdevelopment → protruding teeth, poor sleep, focus issues, etc.
The key question: how can we retrain a function… if the motion is mechanically impossible?
A well-indicated frenectomy, at the right time, within a global functional rehabilitation strategy, can be a powerful growth enabler.
But a frenectomy that is:
• Done too early (without clear dysfunction),
• Done too late (without support),
• Or targeted incorrectly (labial instead of lingual),
…can cause more confusion than help.
What scientific bodies say: caution.
Current guidelines from AAP, AAPD, ASHA, and ABM emphasize:
• No routine indication.
• Priority to conservative strategies.
• No strong evidence that frenectomy prevents future orthodontic or speech issues.
And yet…
Clinicians keep seeing:
Narrow palates.
Tongues that never rise.
Compromised nasal breathing.
Which raises a valid question: is “watch and wait” always enough?
The truth: it’s not the tie that matters. It’s what it prevents.
At Rachel Organics, we believe that frenectomy should never be judged from a photo.
It belongs in a comprehensive growth restoration plan:
reeducation + expansion + ventilation + posture + neuromuscular guidance.
What we do in our practice:
1. Deep observation.
Tongue function, feeding, sleep, breathing patterns.
2. Team approach.
Speech therapists, lactation consultants, ENTs, osteopaths, orthodontists.
3. Pre- and post-release functional therapy when needed.
Because cutting a tie without retraining is like setting a horse free without teaching it to run.
4. We only proceed if there is a clear obstacle.
Not because the frenulum “looks thick,”
but because it is truly preventing harmonious growth.
In summary:
The real treatment isn’t surgery. It’s function.
Frenectomy is just one tool in a larger journey to unlock healthy development.
If you’re unsure, overwhelmed, or just need to talk —
we are here.
With empathy, with precision, with a complete vision of your child’s development.