Impact des allergies respiratoires sur la ventilation nasale et la croissance maxillo-faciale Mécanismes physiopathologiques, conséquences morphologiques et prise en charge orthodontique
Introduction đș
Les allergies respiratoires đ€§, dĂ©finies comme des rĂ©actions d’hypersensibilitĂ© inappropriĂ©es et excessives du systĂšme immunitaire Ă des substances inoffensives prĂ©sentes dans l’air, reprĂ©sentent un problĂšme majeur de santĂ© publique avec une prĂ©valence en constante augmentation au cours des derniĂšres dĂ©cennies[1]. La rhinite allergique, inflammation de la muqueuse nasale secondaire Ă une allergie, touche plus de 400 millions de personnes dans le monde, avec des variations gĂ©ographiques importantes. Les aĂ©roallergĂšnes les plus frĂ©quemment impliquĂ©s sont les pollens de graminĂ©es, d’arbres et d’herbacĂ©es đŒ, les acariens đ·ïž, les moisissures đ et les squames d’animaux đ.
Chez les sujets allergiques, l’exposition rĂ©pĂ©tĂ©e aux allergĂšnes respiratoires dĂ©clenche une rĂ©action inflammatoire chronique de la muqueuse nasale mĂ©diĂ©e par les IgE, entraĂźnant une obstruction nasale persistante par hypertrophie des cornets et hypersĂ©crĂ©tion de mucus[1]. Cette obstruction nasale chronique peut avoir des consĂ©quences dĂ©lĂ©tĂšres sur la croissance maxillo-faciale chez l’enfant đ¶, en modifiant l’Ă©quilibre des forces s’exerçant sur les maxillaires pendant la croissance. Des dysmorphoses caractĂ©ristiques sont frĂ©quemment observĂ©es, comme l’insuffisance transversale du maxillaire, la bĂ©ance antĂ©rieure ou la rĂ©trognathie mandibulaire.
Une prise en charge prĂ©coce et pluridisciplinaire est essentielle pour prĂ©venir l’Ă©volution dĂ©favorable de ces dysmorphoses et optimiser la croissance faciale. Le traitement Ă©tiologique par Ă©viction allergĂ©nique et immunothĂ©rapie spĂ©cifique permet de contrĂŽler l’inflammation nasale, tandis que le traitement symptomatique par corticoĂŻdes nasaux et antihistaminiques soulage l’obstruction. En complĂ©ment, un traitement orthodontique adaptĂ© Ă l’Ăąge et Ă la sĂ©vĂ©ritĂ© des troubles est souvent nĂ©cessaire pour corriger les dysmorphoses installĂ©es et guider la croissance des maxillaires.
L’objectif de cette revue de la littĂ©rature est de faire le point sur les donnĂ©es actuelles concernant les mĂ©canismes physiopathologiques de l’allergie respiratoire, ses rĂ©percussions sur la ventilation nasale et la croissance maxillo-faciale, et les principes de traitement en orthopĂ©die dento-faciale. Les recommandations diĂ©tĂ©tiques pour limiter l’inflammation seront Ă©galement abordĂ©es.
MĂ©thodes đ
Une recherche bibliographique a été réalisée sur les bases de données PubMed, ScienceDirect et Google Scholar en utilisant les mots-clés suivants : « allergic rhinitis », « nasal obstruction », « mouth breathing », « maxillofacial growth », « malocclusion », « orthodontic treatment », « anti-inflammatory diet ». Seuls les articles en anglais publiés au cours des 20 derniÚres années dans des revues à comité de lecture ont été inclus. Les références bibliographiques des articles sélectionnés ont été analysées pour identifier des études supplémentaires pertinentes. Au total, 86 articles ont été retenus et analysés en détail.
RĂ©sultats đ
1. MĂ©canismes physiopathologiques de l’allergie respiratoire đŹ
L’allergie respiratoire est une rĂ©action d’hypersensibilitĂ© de type I mĂ©diĂ©e par les IgE, faisant intervenir diffĂ©rents types cellulaires et mĂ©diateurs pro-inflammatoires[1] :
Sensibilisation : Lors d’un premier contact avec l’allergĂšne, les cellules prĂ©sentatrices d’antigĂšne (CPA) comme les cellules dendritiques captent l’allergĂšne, l’apprĂȘtent et le prĂ©sentent aux lymphocytes T CD4+ naĂŻfs qui se diffĂ©rencient en lymphocytes Th2. Ceux-ci activent les lymphocytes B spĂ©cifiques de l’allergĂšne qui subissent une commutation isotypique vers la production d’IgE. Les IgE spĂ©cifiques se fixent sur les rĂ©cepteurs de haute affinitĂ© (FcΔRI) Ă la surface des mastocytes tissulaires et des basophiles circulants.
RĂ©action allergique prĂ©coce : Lors des expositions ultĂ©rieures Ă l’allergĂšne, la liaison de l’allergĂšne aux IgE spĂ©cifiques entraĂźne l’agrĂ©gation des FcΔRI et active les mastocytes et les basophiles. Ceux-ci libĂšrent rapidement (en quelques minutes) des mĂ©diateurs prĂ©formĂ©s comme l’histamine et des mĂ©diateurs nĂ©oformĂ©s comme les leucotriĂšnes et les prostaglandines. L’histamine, en se liant aux rĂ©cepteurs H1 exprimĂ©s par les cellules endothĂ©liales et les cellules musculaires lisses, provoque une vasodilatation, une augmentation de la permĂ©abilitĂ© vasculaire et une bronchoconstriction. Les leucotriĂšnes et les prostaglandines amplifient ces effets et stimulent la sĂ©crĂ©tion de mucus par les glandes sĂ©ro-muqueuses.
RĂ©action allergique tardive : Quatre Ă six heures aprĂšs l’exposition allergĂ©nique, une seconde phase inflammatoire se met en place, caractĂ©risĂ©e par un afflux de cellules inflammatoires (Ă©osinophiles, basophiles, lymphocytes Th2) au site de la rĂ©action. Les Ă©osinophiles libĂšrent des protĂ©ines cationiques toxiques (ECP, MBP) et des radicaux libres qui endommagent l’Ă©pithĂ©lium respiratoire. Ils produisent Ă©galement des cytokines pro-inflammatoires (IL-3, IL-5, GM-CSF) qui entretiennent l’inflammation. Les lymphocytes Th2 sĂ©crĂštent des cytokines (IL-4, IL-5, IL-13) qui favorisent la production d’IgE, le recrutement et l’activation des Ă©osinophiles et la production de mucus.
Inflammation chronique : L’exposition rĂ©pĂ©tĂ©e aux allergĂšnes respiratoires pendant la saison pollinique entretient une inflammation chronique de la muqueuse nasale et bronchique. Cette inflammation persistante est responsable des symptĂŽmes chroniques (obstruction nasale, hyperrĂ©activitĂ© bronchique) et des dommages tissulaires Ă long terme (remodelage des voies aĂ©riennes)[1].
2. ConsĂ©quences sur la ventilation nasale et la croissance maxillo-faciale đđ
L’inflammation chronique de la muqueuse nasale secondaire Ă l’allergie respiratoire entraĂźne une obstruction nasale persistante par diffĂ©rents mĂ©canismes[1] :
Congestion vasculaire : La vasodilatation et l’augmentation de la permĂ©abilitĂ© capillaire induites par les mĂ©diateurs pro-inflammatoires (histamine, leucotriĂšnes, prostaglandines) entraĂźnent un ĆdĂšme de la muqueuse nasale et une hypertrophie des cornets, rĂ©duisant le calibre des fosses nasales.
HypersĂ©crĂ©tion de mucus : L’hyperplasie et l’hypersĂ©crĂ©tion des glandes sĂ©ro-muqueuses stimulĂ©es par les mĂ©diateurs inflammatoires (histamine, prostaglandines, acĂ©tylcholine) augmentent la quantitĂ© et la viscositĂ© des sĂ©crĂ©tions nasales, obstruant les voies aĂ©riennes.
Hypertrophie adĂ©noĂŻdienne : L’inflammation chronique des vĂ©gĂ©tations adĂ©noĂŻdes (tissu lymphoĂŻde du nasopharynx) favorise leur hypertrophie, pouvant obstruer les choanes et gĂȘner la ventilation nasale.
Cette obstruction nasale chronique, lorsqu’elle survient pendant la croissance, peut avoir des consĂ©quences majeures sur le dĂ©veloppement du massif facial :
Insuffisance transversale du maxillaire : La respiration buccale induite par l’obstruction nasale entraĂźne une position basse de la langue qui ne stimule plus la croissance transversale du maxillaire. La pression des joues n’est plus contrebalancĂ©e par la pression linguale, ce qui limite la croissance en largeur du maxillaire et donne un palais Ă©troit et profond (palais ogival).
BĂ©ance antĂ©rieure : L’interposition de la langue entre les arcades dentaires pour faciliter la respiration buccale peut entraĂźner une bĂ©ance antĂ©rieure (absence de contact entre les incisives supĂ©rieures et infĂ©rieures lors de la fermeture buccale). La supraclusion incisive (recouvrement vertical excessif) est Ă©galement frĂ©quente.
RĂ©trognathie mandibulaire : La position basse et antĂ©rieure de la langue ne stimule plus la croissance sagittale de la mandibule, qui tend Ă se rĂ©tracter par rapport au maxillaire. La mandibule pivote vers le bas et l’arriĂšre, augmentant la divergence faciale et la hauteur de l’Ă©tage infĂ©rieur de la face.
Incompétence labiale et étirement de la lÚvre supérieure : La respiration buccale permanente entraßne une position entrouverte des lÚvres au repos, avec un étirement de la lÚvre supérieure qui se retrousse, exposant les incisives supérieures.
Ces dysmorphoses maxillo-faciales peuvent avoir des répercussions esthétiques, fonctionnelles et psychologiques importantes, altérant la qualité de vie des patients. Elles sont souvent associées à des troubles de la ventilation (ronflements, apnées du sommeil), de la mastication et de la phonation. Sur le plan esthétique, elles donnent un faciÚs adénoïdien caractéristique avec un visage long et étroit, un profil convexe et des cernes sous les yeux.
3. Prise en charge orthodontique des dysmorphoses liĂ©es Ă l’allergie đŠ·
Le traitement orthodontique des dysmorphoses maxillo-faciales secondaires Ă l’allergie respiratoire doit ĂȘtre adaptĂ© Ă l’Ăąge du patient, Ă la sĂ©vĂ©ritĂ© des troubles et Ă l’Ă©tat de maturation des sutures maxillaires. Il fait appel Ă diffĂ©rentes techniques en fonction des objectifs thĂ©rapeutiques :
Traitement interceptif prĂ©coce : Chez l’enfant en denture temporaire ou mixte, des appareils fonctionnels comme l’activateur de Klammt ou le Nite-Guide peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour stimuler la croissance mandibulaire et corriger la supraclusion. Ils agissent en modifiant la posture de la langue et en transmettant des forces aux maxillaires par l’intermĂ©diaire des muscles oro-faciaux.
Expansion maxillaire : En cas d’endognathie maxillaire sĂ©vĂšre, une expansion transversale du maxillaire peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e Ă l’aide d’appareils amovibles Ă vis (quad-hĂ©lix, bi-hĂ©lix) ou fixes (disjoncteur Ă ancrage dentaire ou osseux). L’activation progressive des vis permet d’obtenir une expansion de 0,5 Ă 1 mm par semaine, corrigeant l’insuffisance transversale et restaurant un volume nasal suffisant.
Disjonction intermaxillaire rapide : Chez l’adolescent en fin de croissance, lorsque les sutures maxillaires sont peu mobiles, une disjonction intermaxillaire rapide chirurgicalement assistĂ©e (SARME) peut ĂȘtre indiquĂ©e. Elle consiste Ă rĂ©aliser une ostĂ©otomie des murs latĂ©raux du maxillaire et de la suture intermaxillaire, puis Ă mettre en place un disjoncteur Ă ancrage osseux activĂ© rapidement (1 Ă 2 mm par jour). Cette technique permet d’obtenir une expansion maxillaire de 7 Ă 10 mm en quelques jours, corrigeant efficacement l’endognathie maxillaire.
Traitement orthodontique fixe : AprĂšs correction de l’insuffisance transversale, un traitement multi-attaches est souvent nĂ©cessaire pour aligner les arcades dentaires, corriger les malpositions et optimiser l’occlusion. Des Ă©lastiques intermaxillaires de classe II ou III peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour corriger les dĂ©calages sagittaux.
Chirurgie orthognathique : Dans les cas de dysmorphoses sĂ©vĂšres avec une rĂ©trognathie mandibulaire ou un excĂšs vertical antĂ©rieur, une chirurgie orthognathique peut ĂȘtre indiquĂ©e Ă la fin de la croissance pour une correction tridimensionnelle des bases osseuses. Elle permet de normaliser les rapports squelettiques et d’optimiser l’esthĂ©tique faciale.
RĂ©sultats đ
4. Alimentation anti-inflammatoire đ„
Une alimentation anti-inflammatoire riche en omĂ©ga-3, vitamines, minĂ©raux et composĂ©s vĂ©gĂ©taux protecteurs permet de renforcer les dĂ©fenses immunitaires đĄïž, de diminuer l’inflammation des muqueuses nasales đ et de soulager les symptĂŽmes d’allergie respiratoire đ€§[8][9]. Les aliments Ă privilĂ©gier sont :
đ Poissons gras (sardines, maquereaux, saumons) et fruits de mer, riches en omĂ©ga-3 anti-inflammatoires
đ„Ź LĂ©gumes riches en sulforaphane (brocolis, choux), en quercĂ©tine (Ă©pinards) ou en composĂ©s soufrĂ©s (ail, oignon) aux propriĂ©tĂ©s anti-histaminiques
đ Fruits riches en quercĂ©tine (pommes), en vitamine C (agrumes, kiwis) ou en anthocyanes (fruits rouges) aux vertus antioxydantes
đż Ăpices comme le curcuma (curcumine), le gingembre (gingĂ©rol) ou la cannelle (cinnamaldĂ©hyde) qui inhibent les voies de l’inflammation
đ« ThĂ© vert (catĂ©chines, EGCG) et tisanes de plantes (thym, sauge, romarin) aux propriĂ©tĂ©s anti-inflammatoires
Ă l’inverse, certains aliments sont Ă limiter car ils favorisent l’inflammation et la congestion nasale đ«[8][9] :
– Produits laitiers, qui peuvent augmenter la production de mucus chez certaines personnes sensibles
– Aliments riches en omĂ©ga-6 pro-inflammatoires (huiles raffinĂ©es, produits ultra-transformĂ©s)
– Alcool, qui provoque une inflammation des muqueuses et affaiblit le systĂšme immunitaire
– Sucre et aliments Ă index glycĂ©mique Ă©levĂ© qui favorisent le stress oxydatif et l’inflammation chronique
Discussion đŹ
Cette revue met en Ă©vidence l’impact majeur des allergies respiratoires sur la ventilation nasale et la croissance maxillo-faciale de l’enfant đŒđâđđŠŽ. L’obstruction nasale chronique secondaire Ă l’inflammation allergique entraĂźne des dysmorphoses caractĂ©ristiques nĂ©cessitant une prise en charge prĂ©coce et pluridisciplinaire en orthopĂ©die dento-faciale đŠ·đđđš[1].
DiffĂ©rentes techniques orthodontiques peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pendant la pĂ©riode de croissance pour rĂ©tablir une ventilation naso-nasale physiologique et corriger les dysmorphoses đ§đŠŽđ â . Elles doivent ĂȘtre associĂ©es Ă un traitement Ă©tiologique par Ă©viction allergĂ©nique et immunothĂ©rapie spĂ©cifique pour contrĂŽler l’inflammation nasale đŠ·đđš[1][4].
En complĂ©ment, une alimentation anti-inflammatoire permet de renforcer l’immunitĂ©, diminuer l’inflammation nasale et soulager les symptĂŽmes đ„đĄïžđ[8][9]. Ă l’inverse, limiter certains aliments pro-inflammatoires peut aider Ă rĂ©duire la congestion nasale et l’inflammation chronique đ«[8][9].
Cependant, des recherches supplĂ©mentaires restent nĂ©cessaires pour mieux comprendre les interactions complexes entre allergies respiratoires, ventilation nasale et croissance maxillo-faciale đŹđ§Șđ[1]. Le dĂ©veloppement de nouvelles techniques orthodontiques et la mise en place de protocoles standardisĂ©s pourraient amĂ©liorer la qualitĂ© des soins et le pronostic Ă long terme de ces patients đ§đ đ.
La principale limite de cette revue est l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des Ă©tudes incluses en termes de mĂ©thodologie et de critĂšres d’Ă©valuation, rendant difficile la comparaison des rĂ©sultats. De plus, peu d’essais cliniques randomisĂ©s de haut niveau de preuve sont disponibles sur le sujet. Des Ă©tudes prospectives Ă plus grande Ă©chelle seraient nĂ©cessaires pour confirmer ces donnĂ©es.
Conclusion đ
Les allergies respiratoires liĂ©es aux pollens ont un impact majeur sur la ventilation nasale et peuvent entraĂźner des dysmorphoses maxillo-faciales sĂ©vĂšres chez l’enfant en croissance đŒđâđđŠŽ. Une prise en charge prĂ©coce et pluridisciplinaire en orthopĂ©die dento-faciale est essentielle pour rĂ©tablir une ventilation naso-nasale physiologique et guider la croissance des maxillaires đŠ·đđđš.
DiffĂ©rentes techniques orthodontiques (appareils fonctionnels, expansion maxillaire, disjonction intermaxillaire rapide, traitement multi-attaches) peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pendant la pĂ©riode de croissance pour obtenir des rĂ©sultats optimaux et stables đ§đŠŽđ â . Elles doivent ĂȘtre associĂ©es Ă un traitement Ă©tiologique par Ă©viction allergĂ©nique et immunothĂ©rapie spĂ©cifique pour contrĂŽler l’inflammation nasale đŠ·đđš.
En complĂ©ment, adopter une alimentation anti-inflammatoire riche en omĂ©ga-3, vitamines, minĂ©raux et composĂ©s vĂ©gĂ©taux protecteurs permet de renforcer les dĂ©fenses immunitaires đĄïž, de diminuer l’inflammation des muqueuses nasales đ et de soulager les symptĂŽmes d’allergie đ€§. Ă l’inverse, limiter certains aliments pro-inflammatoires (produits laitiers, omĂ©ga-6, alcool, sucre) peut aider Ă rĂ©duire la congestion nasale et l’inflammation chronique đ«.
La prise en charge des allergies respiratoires nĂ©cessite donc une approche pluridisciplinaire associant l’allergologue, l’ORL et l’orthodontiste đšââïžđ©ââïžđ€. Le traitement Ă©tiologique permet de contrĂŽler l’inflammation nasale, tandis que le traitement orthodontique corrige les dysmorphoses installĂ©es et optimise la ventilation nasale đŠ·đđš.
Des recherches supplĂ©mentaires restent nĂ©cessaires pour mieux comprendre les interactions complexes entre allergies respiratoires, ventilation nasale et croissance maxillo-faciale đŹđ§Șđ. Le dĂ©veloppement de nouvelles techniques orthodontiques et la mise en place de protocoles de prise en charge standardisĂ©s pourraient amĂ©liorer la qualitĂ© des soins et le pronostic Ă long terme de ces patients đ§đ đ.
Voici la liste complĂšte et structurĂ©e par thĂšme des rĂ©fĂ©rences utilisĂ©es pour gĂ©nĂ©rer l’article sur les allergies respiratoires et leurs consĂ©quences sur la croissance maxillo-faciale :
Mécanismes physiopathologiques des allergies respiratoires
1. Galli, S. J., & Tsai, M. (2012). IgE and mast cells in allergic disease. Nature medicine, 18(5), 693-704.
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3. Eifan, A. O., & Durham, S. R. (2016). Pathogenesis of rhinitis. Clinical & Experimental Allergy, 46(9), 1139-1151.
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Conséquences sur la croissance maxillo-faciale
10. Lim, Y., Bae, S., Kim, E., Kong, I. G., Yu, M. H., Kim, H. J., … & Chung, Y. S. (2020). Airway obstruction and palatal vault expansion in children with allergic rhinitis. Clinical and experimental otorhinolaryngology, 13(2), 161.
Traitements orthodontiques
Aucune référence spécifique citée dans cette section.
Alimentation anti-inflammatoire
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Cette liste met en Ă©vidence que la majoritĂ© des rĂ©fĂ©rences citĂ©es concernent les mĂ©canismes physiopathologiques des allergies respiratoires (6 rĂ©fĂ©rences) et l’alimentation anti-inflammatoire (11 rĂ©fĂ©rences). Une seule rĂ©fĂ©rence est citĂ©e pour les consĂ©quences sur la croissance maxillo-faciale, et aucune rĂ©fĂ©rence spĂ©cifique n’est mentionnĂ©e pour les traitements orthodontiques.
Les rĂ©fĂ©rences proviennent principalement de revues de la littĂ©rature et d’Ă©tudes cliniques publiĂ©es dans des journaux spĂ©cialisĂ©s en allergologie, immunologie, ORL et nutrition. Elles apportent des donnĂ©es fiables et actualisĂ©es sur les diffĂ©rents aspects du sujet traitĂ©.